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Les meilleurs portables de l'année 2003
(22/02/2004)
Découvrez les meilleurs portables de l'année 2003
Par Rédaction
L'année 2003 a été une comme beaucoup d'autres,une année d'innovation où on a vu l'avènement des écrans couleur sur presque tous les mobiles, des appareils photo sur les modèles haut de gamme et de quelques ovnis, mi-téléphone mi-PC ou mi-console de jeu.Retour sur les tops de l'année.


Difficile de définir le grand vainqueur pour l'année 2003 en ce qui concerne les téléphones mobiles, au vu de la multitude et de la variété des innovations. GPRS en standard mâtiné ici et là d'un peu de Bluetooth, écrans couleur pour presque tous, appareils photos pour beaucoup. Sans parler de la miniaturisation ou de l'intégration des antennes à l'intérieur des combinés.

Dans la catégorie des ultracompacts, c'est le Samsung e700 qui s'est attiré nos faveurs, remarquable par sa taille, la qualité de son appareil photo et le niveau de finition. Plus gros, mais tellement plus riche en fonctions que le premier nominé avec son module appareil photo, ses jeux, sa capacité à lire les fichiers MP3 et vidéos, le Nokia 6600 s'offre le titre de meilleur téléphone multimédia de 2003. D'extrême justesse d'ailleurs puisqu'il est sorti en fin d'année!

Du côté de l’esthétique, c'est le LG 7100, avec son flash intégré et son écran OLED, qui s'impose. Le Treo 600 qui tient autant du PDA que du téléphone, s'empare très logiquement du premier prix dans la catégorie "smartphone".

Le prix du public enfin échoit sans hésitation au Sagem MyX-6, le téléphone le plus recherché dans plusieurs moteurs de recherche de sites New Tech, attractif par son splendide écran couleur et la qualité de son appareil photo intégré.

Enfin, le prix spécial du jury est attribué à l'ancêtre de la sélection, le SonyEricsson T68i, qui malgré ses deux années au compteur, continue de faire parler de lui en bien, notamment grâce à la technologie radio Bluetooth intégrée.


SonyEricsson T68i

Sony ou Ericsson? Depuis la fusion des deux fabricants de mobiles, on cherche la patte de l'un ou de l'autre dans les nouveaux modèles présentés. Le T68i ne laisse planer aucun doute, simple version améliorée du T68 d'Ericsson, il bénéficie toutefois d'un relookage de Sony. Qui dit nouvelle version dit nouvelles fonctions. Et, de ce point de vue, le T68i s'avère décevant. Il ne diffère pas énormément du T68. À l'image de son aîné, il est tribande, compatible Bluetooth et GPRS, et doté d'un écran couleur.

Pour le reste, cette mouture se contente d'apporter un grand nombre d'améliorations au niveau de la fiabilité. Les très nombreux bugs qui émaillaient le T68 ont en effet disparu; plus de crainte de perdre des appels parce que le téléphone oublie de sonner. Plus la peine non plus, d'enlever la batterie tous les trois jours pour débloquer le mobile. La stabilité se voit également accrue au niveau de la fonction Bluetooth, plus besoin de recommencer les opérations de détection et d'identification de périphériques compatibles (pairage) toutes les semaines.

La sensibilité, gros point noir du T68, est sensiblement améliorée. Les décrochages sont beaucoup moins fréquents. L'écoute ne pose aucun problème, la qualité sonore est toujours aussi bonne.

Ces évolutions exceptées, la principale nouveauté réside dans le support des messages MMS (Multimedia Messaging Service), qui peuvent contenir du texte, comme les SMS, mais aussi des images ou des sons. Toutefois, vu que les opérateurs français ne proposent pas ce type de service, impossible de savoir ce qu'il vaut vraiment.

Autre modification d'ordre esthétique, il est désormais possible de personnaliser l'affichage du téléphone. Là où le T68 ne permettait que de modifier le fond ou l'économiseur d'écran, le T68i autorise le choix d'un thème pour l'ensemble de l'affichage. Ça ne change pas la vie mais ça rentabilise l'écran couleur.

Autre petit plus, un album d'images qui permet de personnaliser l'économiseur d'écran ou d'illustrer des messages multimédia. Attention toutefois, la mémoire est partagée entre les contacts, les images et les mélodies téléchargées. Un carnet d'adresses volumineux limitera l'espace disponible pour sauvegarder des d'images et vice-versa.

La taille des images ne pouvant excéder celle de l'écran, soit 80 x 101 pixels, inutile donc de penser utiliser son téléphone comme album photo. Le transfert d'images sur le mobile nécessite le recours à un PC ou un PDA équipé d'un port infrarouge, ou de les télécharger depuis l'internet.

Dernier changement induit par Sony, la couleur du téléphone, ivoire et bleu gris beaucoup plus tape à l'œil que le sobre gris du T68. Tout est une question de goût mais là SonyEricsson y va sans doute un peu fort.

Samsung SGH-E700

Encore un téléphone gadget avec appareil photo intégré? Pas tout à fait. D'abord, parce que les photos prises par le E700 sont plutôt de bonne qualité. Mais surtout, ce nouveau mobile fonctionne parfaitement bien en voix comme en données, dispose de deux écrans couleurs aussi pratiques que jolis. Enfin, il est doté d'un excellente autonomie. Bref au final, il est bien difficile de s'en séparer.

Techniquement, le E700 n'est pas une révolution. Disons plutôt qu'il prend le meilleur des modèles précédents. Esthétiquement, il présente un volume modeste, sans être microscopique, un format coquillage, une prise dédiée pour le kit piéton, deux boutons extérieurs pour régler simplement le volume sonore et deux écrans de bonne facture, affichant 65000 couleurs pour celui à l'intérieur, et 256 pour l'extérieur. Ce dernier utilise la technologie OLED, plus économe qu’un classique écran LCD ou TFT et très lumineux. Du coup, il reste lisible quel que soit l’éclairage ambiant, en lumière artificiel ou naturelle, même directement sous le soleil ! Par ailleurs, la sensibilité et le son sont de bonne qualité grâce à la technologie EFR. Le mode GPRS Classe 10, la présence d'un navigateur WAP 2.0, une autonomie d'une semaine et bien sûr la capacité à se transformer en appareil photo d'appoint, en font un mobile techniquement remarquable.

L'objectif auparavant volumineux et placé dans la charnière du téléphone prend discrètement place dans le clapet, juste au-dessus du second écran. Mieux, la capacité du capteur croît à 300000 pixels permettant à l'E700 de délivrer des photos en 640x480. Cette résolution se montre encore un peu faible pour espérer un résultat pésentable sur papier, mais elle donne des résultats très corrects sur écran pour envoyer des courriers électroniques ou enrichir son site web.

[b Plusieurs réglages pour la photo] L'appareil est en outre doté d’un petit zoom numérique. Pas de quoi faire des clichés invraisemblables, mais simplement éviter d'avancer ou reculer de trois pas pour cadrer un visage, ce qui est déjà beaucoup. Grâce à la croix directionnelle, on peut également régler la luminosité selon sept niveaux d’exposition dont un nocturne, particulièrement pratique. Parmi les différentes options présentes lors de la prise de vue, notons l’ajout automatique d’un cadre et mode autoportrait. La prévisualisation s’effectue alors sur l’écran externe. Les photos peuvent ensuite être directement envoyées par MMS ! Manuelle, la configuration n’est pas aisée. Espérons que les opérateurs français prévoient un paramétrage par défaut de cette fonctionnalité, qui, rappelons-le nécessite un abonnement particulier. Malheureusement, il est impossible d’envoyer les photos directement vers un PC ou un PDA. Le E700 possède pourtant un port infrarouge mais qu'il ne peut utiliser à cette fin, contrairement au Sagem MyX-6. C'est, avec l'absence de connexion sans fil Bluetooth, l'un des gros points noirs de ce téléphone. Pour utiliser ce mobile comme modem et connecter un PC portable ou un assistant personnel à l'internet, il faudra donc se contenter du port infrarouge. À condition de ne pas trop bouger, les connexions s'établissent sans problème, ne s'interrompent pas de manière impromptue et affichent un débit très correct de 30 à 40 kbps. Ce qui fait d'ailleurs d'autant plus regretter d'absence de Bluetooth. Dommage !

Nokia 6600

Bien qu'il ressemble physiquement à un mobile un peu volumineux, le Nokia 6600 est bien plus que ça. Il appartient en fait à la catégorie des "smartphones", ces hybrides téléphone/assistant personnel, à comparer aux Orange SPV ou Sony Ericsson P800.
Il tient de l’un et de l’autre. Du P800, il garde le système d’exploitation Symbian, version 7 cette fois-ci. Du SPV, il conserve le design proche de celui d'un mobile. La partie téléphone se montre tout à fait classique, à tel point qu'il est aisé pour un utilisateur non averti de passer à côté des fonctions "smartphone". Le son est de bonne qualité, même en mode mains libres et la réception excellente. Seule, l’autonomie quatre jours peut paraître faible. Une durée effectivement moindre que pour un téléphone classique, dont la moyenne se situe aux environs d'une semaine, mais qui se situe dans celle des "smartphones".

Toutefois, s'il fait partie de la même famille que le Treo 600, le 6600 n'en partage pas toutes les qualités. Avec son maigre clavier numérique et la saisie prédictive, le mobile de Nokia n’est vraiment pas adapté à la saisie de texte. Il se rapproche davantage d'un terminal de consultation que d'un bloc-notes portable. Par exemple, entrer les coordonnées d'un contact relève du parcours du combattant pour quiconque n’est pas habitué à la frappe sur ce type de clavier.

Heureusement, le Nokia 6600 est livré avec Nokia PC Suite, un programme à installer sur le PC permettant de synchroniser les informations avec le téléphone. Ce logiciel est compatible avec Lotus Notes ou Microsoft Outlook. Contacts et rendez-vous se voient donc copiés du PC vers le téléphone en un clin d’œil, en utilisant les ports infrarouge ou Bluetooth du téléphone, en fonction des capacités du PC.

Excellent terminal de consultation

C’est là que réside tout l'intérêt du 6600. Plutôt que d’emmener avec soi son téléphone plus un PC portable ou un PDA et de ne l’utiliser ces derniers que pour consulter des infos, autant se limiter à un seul appareil, le téléphone. Même la lecture des e-mails sur le grand écran couleur est un jeu d’enfants. Configurer un compte de messagerie prend environ une minute. Il suffit d’entrer les paramètres donnés par son fournisseur d’accès et le tour est joué. Relever son courrier est ensuite l’affaire de quelques dizaines de secondes et varie suivant le nombre de messages. Le GPRS prend là tout son sens. Évidemment, encore une fois, il s’agit de lire son courrier et pas d'y répondre. Et, si un e-mail ne peut se passer de réponse, il suffit d'utiliser la fonction téléphone et d'appeler l'expéditeur, au lieu de lui écrire. Une solution toute bête mais il fallait y penser.

Nokia a consenti un gros effort au niveau des applications. Le téléphone inclut ainsi d’origine une série de programmes avec, entre autres, un logiciel permettant d’imprimer presque n’importe quel contenu via Bluetooth, un navigateur web ainsi que plusieurs jeux, en plus des habituels carnet d’adresses, agenda et liste de tâches propres aux assistants personnels. Mais la réelle nouveauté est la possibilité d’ajouter des programmes Symbian sur le téléphone, comme on le ferait sur PC. Les boursicoteurs invétérés pourront donc opter pour un logiciel de cotation en temps réel, les mordus du chat se tourneront vers des versions de MSN Messenger ou ICQ adaptées à ce téléphone. L’éventail des propositions, déjà large, va continuer à s’étoffer.

Prévoyant, Nokia a d’ailleurs équipé ce téléphone d’un lecteur de carte SD/MMC. Ce type de carte s’avère vite indispensable pour stocker les programmes supplémentaires ou les images prises avec l’appareil photo intégré.

Celui-ci, placé au dos du téléphone, permet de prendre des clichés d’une résolution de 640x480 pixels. Ils peuvent alors être envoyés par MMS ou stockés dans la mémoire. Exceptés quelques bugs de jeunesse, qui devraient être corrigés rapidement, le Nokia 6600 mérite vraiment qu'on s'intéresse.


LG 7100

Le LG 7100 équipé d’un flash ravira ceux qui estiment que les photos prises avec un téléphone portable actuel sont trop sombres. Ce mobile GPRS bibande au format coquille est disponible en exclusivité sur le réseau Orange. Compact, mais néanmoins relativement corpulent avec ses 94 grammes, ce téléphone avec appareil photo intégré dispose d'un bel éventail de fonctionnalités qui pourrait toutefois se voir complété d’une ou deux options.

LG a disposé l'objectif de l'appareil photo à l'extrémité gauche du cylindre abritant la charnière du clapet. Le flash est intégré sous l'objectif du LG 7100. Toutefois, du fait de sa portée limitée, il ne convient pas pour photographier des sujets à plus de 30 cm.

Arborant un design aux coloris noir et mat argenté avec des parties chromées, le téléphone dispose d'un écran rotatif solide bien conçu. L'écran principal (écran TFT couleur 16 bits d'une résolution de 128x160 pixels) pivote à 180 degrés dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et à 45 degrés dans l'autre sens, ce qui autorise une grande flexibilité. À l'extérieur sur le clapet, un disque miroir accueille un "sous-écran" organique OLED de 96x64 pixels.

Bon ensemble logiciel

Rectangulaires et arrondies, les larges touches numériques du téléphone sont rétroéclairées en bleu. Le pavé de navigation quadridirectionnel est serti en son centre d'une touche de sélection pratique; il est entouré de deux touches programmables, de la touche d'appel (téléphone vert) et de la touche de fin d'appel/marche/arrêt (téléphone rouge), ces deux dernières étant séparées par un bouton d'annulation.

Le bouton de l'appareil photo figure sur l'extrémité opposée à celle de l'objectif, ce qui est logique. Toutefois, la main gauche tenant le téléphone, l’objectif risque d’être caché par le pouce, vu sa disposition à l'intérieur de la charnière.

L’ensemble logiciel de LG comprend trois programmes. Lors du transfert de contacts à l'aide du programme PC Sync de LG, un message avertit l’utilisateur qu'une application essaye d'accéder à Outlook et demande une autorisation pour continuer. Il suffit de cliquer sur l'onglet Outlook, paramétré par défaut sur le répertoire téléphonique. Comme les onglets se présentent en deux tons de gris, il n’y a pas de risque de ne pas remarquer la différence. Si les informations sont stockées par catégorie, le programme de transfert se contente de fournir une longue liste sans catégorie aucune ; toutefois, il est possible d’organiser les noms par ordre alphabétique. Ce programme n'est pas le plus convivial qui soit, mais il fonctionne.

Le programme LG Content Bank inclut trois options : la première, Images, est divisée en huit catégories ; Mélodies inclut, en plus d'un petit nombre de sonneries classiques, une voix féminine ; dédiée aux jeux Java, la dernière option offre un choix de dix jeux à télécharger.

Autre élément de la dot logicielle : le kit LG Internet qui permet de connecter un PC à Internet via le GPRS. Parmi les fonctionnalités que LG pourrait envisager d'ajouter à son téléphone, on compte une connexion PC USB plutôt que série, la connectivité Bluetooth et un client de messagerie électronique.

34 clichés

Pour prendre une photo, il ne suffit pas seulement de viser et d'appuyer sur le déclencheur. Après avoir appuyé sur le bouton de l'appareil photo situé sur le bord droit, une double pression sur la touche programmable gauche permet d’atteindre les options "Prendre une photo" et avoir enfin la possibilité de réaliser votre cliché.

Les options de photo incluent les modes Standard, Avec cadre et En continu. L'option Avec cadre est relativement "monstrueuse" : comme dans les parcs d'attraction, des images représentant des individus sans visage (exclusivement des hommes) dans différents décors et permettent d'insérer les têtes d’amis dans l'espace prévu à cet effet. L'option En continu permet de prendre 10 photos à raison de deux par seconde environ et d'enregistrer ou de supprimer des clichés distincts.

La résolution de l'image peut être affinée de 48 x 48 pixels à 640 x 480 pixels. Il est possible également d’activer ou désactiver le flash, d’appliquer trois niveaux de zoom numérique et faire pivoter l'image. Le mobile dispose de trois niveaux de qualité et de trois niveaux de luminosité. Pour le réglage des couleurs, il y a le choix entre les modes couleur vraie, sépia ou noir/blanc.

Si la lumière ambiante est faible, assurez-vous que votre sujet ne se trouve pas à plus de 30 cm du flash pour éviter les clichés trop sombres. Après avoir pris votre photo, trois possibilités s’offrent à l’utilisateur: la stocker, l'envoyer ou la supprimer. Une échelle mobile indique également la quantité d'espace de stockage restant pour les photos ; 1000 ko leur sont alloués, ce qui représente une capacité de 34 clichés d'une taille moyenne de 29 ko.

Handspring Theo 600

S'il est une entreprise qui s'est évertuée à faire progresser le concept de communicateur tout-en-un, c'est bien Handspring avec sa gamme Treo. Le dernier-né, le Treo 600, adopte un design radicalement nouveau en intégrant un appareil photo, un connecteur d'extension et quelques autres nouveautés à son hybride téléphone et PDA. Le Treo 600 ressemble à un téléphone corpulent. Toutefois, il reste compact, offre une bonne prise main, tout en tenant facilement dans une poche. Un léger reproche tient à l'absence du clapet (véritable marque de fabrique du Treo), l'écran, bien qu'encastré, a tendance à se couvrir rapidement de traces de doigt et de poussière. Même si l'appareil que nous avons testé n'en possédait pas, la version finale inclura une housse de protection.

L'innovation majeure en terme de design est de loin le bouton central multidirection, que Handspring qualifie de "joypad". Ce pavé de navigation ressemble à ceux qui ornent de nombreux téléphones et assistants personnels Palm Tungsten. Il permet de contrôler pratiquement toutes les fonctions du Treo 600 (et pas seulement celles du téléphone) d'une seule main. Son fonctionnement est irréprochable. Les applications incluses dans l'appareil, telles que le programme de messagerie POP3, le navigateur Blazer, le lecteur de MP3 P-Tunes et le lecteur vidéo Kinoma, sont déjà optimisées pour le joypad.

"Joypad", point d'accès central

Le clavier a également fortement évolué. Moins large que celui de son prédécesseur le Treo 270, il n'en reste pas moins complètement fonctionnel et très pratique. Les touches sont asymétriques et arrondies pour faciliter la frappe. Néenmoins, son utilisation requiert un petit temps d'adaptation. C'est une véritable réussite, saisir une adresse, un numéro de téléphone ou même un long email est véritablement un jeu d'enfant.

La molette latérale a cédé la place à des boutons de réglage du volume de la sonnerie et du téléphone uniquement. Un bouton distinct situé sur le dessus du Treo permet d'activer et de désactiver tous les sons de l'appareil. Privé de capacités sonores, le téléphone mobile se met en mode vibreur. Le dessus de l'appareil accueille également le bouton marche/arrêt, un connecteur d'extension au format SDIO pour ajouter de la mémoire ou des accessoires, tels qu'un adaptateur Wi-Fi, et un stylet métallique. La face inférieure de l'appareil arbore quant à lui la prise casque, qui reprend malheureusement le format miniprise dont nous avions déjà déploré la présence sur d'autres PDA compacts, tels que le HP iPaq 1940. À l'arrière de l'appareil, se trouve l'objectif de l'appareil photo VGA, un second haut-parleur conçu spécialement pour les sonneries et les alarmes, nettement meilleures, ainsi que le haut-parleur téléphonique. Aucune station d'accueil n'est fournie, mais il s'agit d'un inconvénient relativement mineur si l'on considère que c'est avant tout un téléphone mobile. La plupart des utilisateurs se satisferont du chargeur compact et du câble de synchronisation USB.

Le Treo 600 gagne sur les deux tableaux. En ce qui concerne la voix et les données, il offre à la fois les fonctionnalités d'un PDA puissant et d'un téléphone haut de gamme. Il existe différentes manières de passer un appel, mais la plupart des utilisateurs préfèreront appuyer sur la touche d'application qui lance le pavé numérique tactile. À partir de là, le joypad permet d'accéder rapidement aux Favoris (composition directe), aux Contacts, au journal des appels et aux autres applications. Le miniclavier permet également de composer un numéro à l'aide de ses touches numériques. Le pavé numérique virtuel (qui s'affiche par défaut lorsque vous mettez l'appareil en marche) peut même se voir remplacé par un fond d'écran personnalisé.

Pour ce qui est des caractéristiques de l’assistant personnel, le Treo 600 se montre bien nanti. Il possède un processeur ARM cadencé à 144 MHz, 32 Mo de mémoire (dont 8 Mo occupés par la mémoire morte) et un écran LCD de 3375 couleurs de 6,3 cm. Même si l'écran à matrice passive est très lumineux, et reste lisible sous une lumière naturelle, il n'arrive en aucun cas à la cheville des écrans haute résolution qu'offrent les actuels assistants personnels Palm et Sony CLIE. Le Treo 600 embarque Palm OS 5.1.2H et, outre les Contacts, il inclut toutes les applications de gestion d'informations personnelles standard (calendrier, liste de choses à faire, bloc-notes) qu’il est possible de synchroniser avec des PC sous Windows ou des Mac.

Idéal pour le courrier électronique

Le Treo 600 se révèle idéal pour la gestion du courrier électronique. Le programme Messagerie gère jusqu'à cinq comptes POP3 ; il est même possible d’ajouter de nouveaux comptes de messagerie électronique POP3 directement sur l'appareil et commencer à les utiliser sur-le-champ. Les principaux fournisseurs d'accès à internet français sont paramétrés à l'avance. Il suffit de choisir un compte, chez free par exemple, pour que le champ "serveur de courrier" soit correctement renseigné ("pop.free.fr"). Il n'y a donc plus qu'à saisir le nom d'utilisateur et le mot de passe. Ce programme permet également de télécharger et installer de nouvelles applications (fichiers PRC) ou des sonneries polyphoniques MIDI, une amélioration considérable par rapport aux précédents modèles. Le programme de SMS permet d'envoyer des messages texte d'une longueur quasi illimitée, car il les découpe en tranches de 160 caractères. Il inclut une nouvelle vue des messages à la manière "chat" fort agréable qui, en gros, imite la messagerie instantanée.

Le navigateur web Blazer inclut quelques nouveautés. Il remet en forme les pages web dans une seule colonne, ce qui évite de devoir faire défiler de gauche à droite le contenu de l’écran. Il autorise également l’enregistrement des pages et la transmission des signets à d'autres appareils. Nous avons installé VeriChat de PDAapps, un excellent client de messagerie instantanée pour AIM, ICQ, MSN et Yahoo qui fonctionne avec le joypad, mais n'est pas inclus avec l'appareil. Handspring a également omis d'intégrer une application facilitant l'accès direct aux messageries électroniques Microsoft Exchange ou Lotus Notes ; certaines entreprises peuvent néanmoins offrir l'accès à leurs employés à l'aide de solutions basées sur serveur.

Comme le téléphone est compatible MMS, l'appareil photo VGA intégré peut envoyer des images (avec son ou notes) en quelques clics. Il est également possible d'envoyer des photos via la messagerie POP3 ou d'associer des images aux contacts du répertoire téléphonique afin que la photo du correspondant s'affiche lors des appels. L'appareil photo du Treo 600 offre un fonctionnement irréprochable pour ces tâches basiques, mais il a beaucoup de mal à gérer l'obscurité et ne remplacera pas un appareil photo numérique. Pour obtenir le lecteur MP3, le très apprécié Pocket Tunes 2.0.5 de NormSoft (qui supporte les fichiers MP3, OGG Vorbis et WAV), il faut enregistrer le Treo 600 et acheter un adaptateur pour la miniprise casque stéréo pour utiliser des écouteurs standard.

Avec le Treo 600, Handspring s'était fixé pour premier objectif de concevoir un bon mobile. Pari réussi. Lors des tests effectués avec ce téléphone GSM compatible à l'international (850/900/1800/1900, GPRS), la qualité sonore était impeccable en toutes circonstances, que ce soit en tenant l'appareil près de l'oreille, en utilisant les écouteurs inclus ou en activant le haut-parleur téléphonique.

Lors des tests, le Treo 600 n'a eu aucun problème à surpasser les précédents modèles en terme d'autonomie, grâce à sa batterie lithium-ion rechargeable ; elle est presque aussi longue que l'appareil et pratiquement deux fois plus grosse qu'une batterie moyenne. Nous avons obtenu un temps de communication de 4 h 54, soit une heure de moins que les 6 heures promises par Handspring. Lors de nos tests d'autonomie en mode veille, le Treo 600 a tenu beaucoup moins longtemps que les 10 jours annoncés, mais l'autonomie réelle dépend beaucoup de l'effort que doit fournir le téléphone pour capter un signal dans une zone donnée.

Sagem MyX-6

Il est manifeste que Sagem a déployé de gros efforts pour réaliser le myX-6. Le pari est tenu. Le constructeur français est parvenu à rassembler de nombreuses fonctions plaisantes dans un petit format. Ce téléphone inclut un large écran TFT couleur 16 bits de 128x160 pixels (probablement le meilleur jamais vu sur un mobile), des sonneries polyphoniques et un support pour les jeux In-Fusio ExEn. Plus important encore. Il est équipé d'un appareil photo intégré d'une résolution de 640x480 avec capteur CCD, ce qui en fait l'un des plus sensibles du genre. Car en général, ce type d'appareil utilise des capteurs CMOS. De plus, les amateurs de personnalisation seront comblés. Ils pourront choisir la coque à pince, le fond d'écran, les sonneries polyphoniques et l'habillage et, pour le plus grand plaisir des yeux et des oreilles, télécharger d'autres bonus sur le site PlanetSagem. La mémoire de 2,3 Mo accueille toutes les applications: photos, messages vocaux et carnet d'adresses.

Le téléphone est compatible GPRS (4+1 et 3+2) et Wap, mais ne propose aucun navigateur web ni client de messagerie électronique. La connectivité Bluetooth brille également par son absence, mais le port infrarouge sur le côté compense quelque peu le manque. Le myX-6 est doté du logiciel de communication Wellphone, qui permet à un PC d'utiliser le téléphone comme modem GPRS. Il dispose d'un gestionnaire de contacts SIM, mais la synchronisation avec Outlook/Outlook Express est pour le moins rudimentaire.

Outil de retouche intégré

Le plus sérieux rival du myX-6 est sans aucun doute le T610 de Sony Ericsson. Il compte quelques millimètres de plus en largeur, en hauteur comme en profondeur et pèse 11 grammes de plus. En apparence, il ressemble également beaucoup au T610, avec lequel il partage plusieurs points communs, tels un boîtier rectangulaire et de petits boutons en forme de losanges. Les similitudes s'arrêtent là. Tout d'abord, l'appareil photo du myX-6 est de meilleure qualité: appareil 300000 pixels à capteur CCD, contre le modeste appareil photo 110000 pixels à capteur CMOS du T610. Il fournit un zoom à trois niveaux en plus de quelques réglages d'exposition. Il est doté d'un outil de retouche et de traitement de photos. Pas question d'offrir les fonctions d'un logiciel de retouche d'images, mais la présence de telles possibilités sur un téléphone est impressionnante.

Comme sur le 7250 de Nokia et le T610 de Sony Ericsson, l'appareil photo du myX-6 se trouve à l'arrière du mobile, caché derrière une petite glissière de protection. Après avoir pris un cliché, il permet de choisir la résolution de l'image, à savoir 480x640 ou 120x160. L'enregistrement d'une photo prend environ 8 à 10 secondes.

Le myX-6 paraît un peu fragile au toucher et a quelque chose de "plastique". Il manque à ce téléphone la résistance et la solidité que l'on trouve sur la majorité des Nokia, par exemple. Son clavier le rend également un peu difficile à manier. L'utilisation de la manette de jeu s'avère légèrement rigide et exige une pression prononcée pour "cliquer". Les touches numérotées auraient quant à elles mérité d'être un peu plus grandes. Leur réactivité est toutefois assez satisfaisante.

Avec une utilisation en continu de plus de quatre heures, le temps de communication est généreux grâce à la batterie Li-on de 1050 mAh. La gestion de l'alimentation s'avère assez stricte, si bien que le rétroéclairage TFT ne reste pas allumé longtemps. Enfin, l'écran principal est remplacé par un économiseur d'écran, mais l'absence d'éclairage et la petite taille du texte le rendent difficilement lisible.

Source : Micro Hebdo




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