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Douala et Yaoundé sans eau, ni electricité
(23/08/2005)
La journée de dimanche a été un véritable cauchemar dans les deux premières villes du pays
Par Hervé B. ENDONG

Les deux grandes villes du pays ont été privées d’électricité et d’eau pendant plus de la moitié de la journée d’hier. A Douala, les coupures ressenties aux environs de 4h du matin ont duré jusqu’à un peu plus de 16h, dans certaines localités, et au-delà dans d’autres. Tandis qu’à Yaoundé, la situation serait revenue à la normale à 12h, selon le sous-directeur de la communication de Aes Sonel. D’après Alexandre Siewe joint au téléphone, cette interruption continue était due “ aux grandes opérations de réfection sur les grandes lignes qui desservent Douala et Yaoundé ”. Le but étant d’assainir le réseau et surtout de mettre les consommateurs à l’abri de tout désagrément le 4 septembre prochain, jour du match décisif opposant le Cameroun à la Côte d’Ivoire. Officiellement donc, il s’agit d’une intervention préventive selon Aes Sonel.

Pour ce qui est de la coupure d’eau, aucune explication officielle n’est donnée par la Snec jusqu’en ce moment, le responsable de communication de la société n’étant pas joignable. Mais, dans les coulisses, on parle d’une baisse de pression dans les principaux châteaux d’eau, faute d’électricité. Cette version a été jadis servie aux consommateurs, à l’époque de Helen Tarnoy. “Il n’y a pas d’eau parce qu’il n’y a pas d’électricité. Quand il y a coupure continue d’électricité, on arrive plus à pomper suffisamment de l’eau dans les châteaux ”, se sont défendus alors les agents de la Snec, en jetant l’anathème sur Aes Sonel fustigée à tout vent à l’époque. Est-ce encore le même cas ? Difficile à le savoir.





Mais on se rend seulement compte que cette fois, Aes Sonel, n’a pas eu la correction de prévenir “ son aimable clientèle ”, comme elle le fait généralement. Pour une opération d’une telle envergure, - certainement unique depuis la privatisation de la défunte Sonel-, et qui prive d’électricité les deux premières métropoles du pays, et ce, pendant plus de 10h d’horloge. Même constat pour la Snec, même si cette dernière n’est pas à son premier coup. En tout cas, ce dimanche a été un enfer pour les habitants des deux villes. Dans les foyers, personne n’a pu repasser les habits, ou préparer à son goût. “Ouais ! Je ne sais pas ce que je vais faire. Je voulais préparer le ndolè aujourd’hui, mais depuis le matin j’attends qu’on rétablisse le courant pour écraser les arachides ”. “Je ne sais pas comment je vais écraser mes condiments ”, entendait-on de part et d’autre.

Dans les réfrigérateurs des foyers et poissonniers, c’était du gâchis avec des pertes énormes, tandis que c’étaient les plaintes et complaintes chez les commerçants qui n’ont pas caché leur amertume devant l’ampleur de la coupure. “On nous a dit que les délestages étaient finis. C’est quoi maintenant ? Depuis le matin, je ne peux pas servir mes clients parce qu’il n’y a pas d’électricité ”, s’est emporté un vendeur de viande au marché de Bonamoussadi. “C’est généralement les dimanches que je fais le plus de recettes. Comment je vais faire maintenant ”, monologuait pour sa part une tenancière de cyber café à Akwa. Cette paralysie a aussi considérablement affecté les églises où pasteurs et évêques ont du s’époumoner pour se faire entendre, après avoir subi plusieurs perturbations dues aux retards des fidèles.

Source : La nouvelle Expression




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