La grève doit durer jusqu'à samedi, a précisé le Syndicat national des chauffeurs transporteurs urbains et interurbains du Cameroun (Synactuicam), initiateur de ce débrayage.
Le mouvement a été très suivi dans la capitale camerounaise, où aucun service de bus n'existe. Dans les établissements scolaires, les cours étaient perturbés par l'absence d'élèves et parfois d'enseignants, et beaucoup de gens manquaient dans les bureaux, a constaté un journaliste de l'AFP à Yaoundé.
La mobilisation était aussi forte à Douala, la capitale économique, selon divers témoignages recueillis par téléphone.
"Depuis ce matin, nous n'avons vu aucun taxi. Moi, je suis restée à la maison", a indiqué à l'AFP une enseignante.
Les chauffeurs de taxi accusent les forces de l'ordre de leur confisquer fréquemment leurs papiers, de les racketter et de leur infliger des amendes fantaisistes.
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