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Trafic d'enfants au Cameroun
(03/08/2005)
Essentiellement encore un territoire de transit, le Cameroun abrite de plus en plus, depuis quelques années les trafics sans scrupule et en toute genre d'enfants.
Par Eric Elouga

En 2003, une soixantaine d'enfants camerounais étaient découverts cachés au milieu de cargaisons de tomates à Mvangan. Ils voyageaient à destination d'Etats frontaliers, pour y être exploités. Beaucoup plus récemment, c'est à Ambam qu'étaient appréhendés des personnes s'adonnant à la même pratique. De source proche de la direction de la police judiciaire, ces découvertes traduisent une réalité : le Cameroun voit au fil des années, le trafic des enfants s'enraciner sur son territoire.

Bien évidemment, le phénomène n'est pas récurrent, et est encore loin des proportions atteintes dans d'autres pays. A la vérité, jusqu'ici le sol camerounais a essentiellement servi de point de transit pour les trafics d'enfants en provenance et en partance pour d'autres pays africains. En témoigne les affaires encore fraîches dans les esprits, comme les enfants trouvés sur des bateaux échoués sur nos côtes, alors qu'ils y voyageaient en toute clandestinité dans le cadre d'un trafic organisé.


Mais ce qui préoccupe le gouvernement et motive les travaux qui s'ouvriront aujourd'hui, c'est que des camerounais se livrent désormais à l'accueil et à l'exploitation de ces enfants issus du trafic. Pis encore, le Cameroun devient pourvoyeur d'enfants de trafic.

Une étude du Bureau international du Travail menée en 2000, fait état de plus de 500.000 enfants victimes de trafics cette année. Selon les estimations, ces chiffres devraient avoir augmenté sur ces cinq dernières années. Les principaux foyers de ce trafic, essentiellement localisé en milieu urbain, sont les villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam, et le Nord du Cameroun. Mais si l'activité est dynamique en milieu urbain, c'est bel et bien des zones rurales que viennent en majorité les enfants victimes de trafic. Ils sont utilisés dans les boutiques, mais également dans certaines entreprises où ils travaillent au noir, sans parler de l'exploitation sexuelle.


Source :Cameroon Tribune




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