Le couple vivait en Côte d`ivoire et faisait partie d`une secte.
Il s`appelait Bruno N’jock Bassom, né le 23 août 1949 à Ilanga par Eseka, au Cameroun. Il était comptable et agent de recouvrement. C`est sa carte professionnelle qui a permis de l`identifier. Quant à la femme, un carnet de membre de l’Eglise du Christianisme céleste indique qu’elle se nommait Sarah Rose Ngo Mandeng. Leurs squelettes ont été trouvés le 20 juillet dernier par la police ivoirienne, derrière un entrepôt qui leur servait de domicile, dans la zone industrielle de Vridi, à Abidjan. La police aurait reçu un appel aux environs de 12h ce jour-là, faisant état d`une découverte de corps. Celle-ci a été faite par les employés d’une nouvelle société qui occupait l’entrepôt depuis une semaine.
Les travailleurs de cette structure étaient à la recherche des compteurs d’eau du bâtiment, lorsqu’ils sont tombés sur les squelettes, en escaladant la clôture, puisque le portail était fermé de l’intérieur. Le commissaire et ses éléments se sont rendus sur les lieux, et dans un couloir situé entre deux entrepôts, ils découvrent à même le sol, un squelette humain, vraisemblablement celui d`un homme. Plus loin, un second squelette appartenant cette fois à une femme est trouvé. A la recherche d’indices pouvant les éclairer sur la mort des deux individus, les policiers effectuent une fouille des cartons et sacs de voyage soigneusement rangés dans un coin de la petite cour, presque mangée par la broussaille. Ils se rendent compte qu`il s`agit de ressortissants camerounais, alors que plusieurs photographies des deux personnes qui, visiblement, formaient un couple, sont découvertes, ainsi que des cartes de l`Eglise céleste.
Selon les témoignages de personnes travaillant non loin du lieu du drame, et recueillis par le journal ivoirien Soir info, le couple vivait à cet endroit depuis de nombreuses années. Bruno N`jock Bassom était le gardien d’un entrepôt. Après le départ de ses patrons des lieux, il est resté là. A en croire toujours des riverains, cela fait presque un an qu’ils ne voyaient plus Rose. Alors que bien avant, "tous les jours, elle se faisait voir, soit en allant chercher de l’eau, ou en train de demander de l’argent". Et en ce moment-là, lorsqu’on lui demandait où était son mari qu’on ne voyait plus, elle répondait qu’il était allé en mission au Cameroun. L`enquête ouverte par la police pour déterminer les raisons de la mort de ces deux Camerounais est toujours en cours.
Source: Soir info
|
