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Ces grandes écoles qui attirent encore
(20/07/2005)
La ruée vers les concours a commencé depuis une semaine. CT fait la revue de ces institutions confrontées aux exigences de la modernité.
Par Cameroon Tribune

La saison des concours est lancée depuis quelques jours avec le début des épreuves de l’entrée à l’Ecole normale supérieure il y a une dizaine de jours pour le second cycle, et hier pour le premier cycle. Dans la même mouvance, on peut également citer le lancement, la semaine dernière, des concours de l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (ENAM) et de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC). D’autres institutions vont certainement suivre, perpétuant une tradition annuelle, qui suscite à chaque fois l’enthousiasme et la frénésie de milliers de diplômés de l’enseignement supérieur.


De manière générale, les grandes écoles font courir. Malgré les périodes difficiles qu’elles ont traversées, malgré les réajustements qu’elles ont dû subir. Parce que, contrairement à la plupart des facultés des universités- à l’exception des établissements comme la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de Yaoundé I - elles proposent des formations professionnelles pratiques. Des connaissances qui, même si elles ne débouchent plus automatiquement sur un emploi assuré, permettent en principe de donner à celui qui les détient, des outils pour être opérationnel dans un secteur donné. Les recrutements ont été gelés à la Fonction publique, mais des produits comme ceux de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé ou ceux de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Douala sont des exemples de compétitivité sur le marché de l’emploi aujourd’hui.



Mais il faut dire que la nouvelle donne a d’une manière ou d’une autre influencé la demande. C’est par exemple le cas à l’ESSTIC, dont les produits ne sont plus intégrés depuis la 28e promotion sortie en 2000. L’Ecole enregistrait plus d’un millier de candidats au concours aux premières heures de sa réforme en 1994. Elle voit aujourd’hui à peine 500 candidats se bousculer à ses portes depuis cinq ans.

En fait, les candidats aux écoles de formation ont tendance à se ruer là où " le travail est garanti ". C’est pour cela qu’au hit parade, on retrouvera des écoles comme l’ENAM, l’IRIC ou l’Ecole militaire interarmées (EMIA) de Yaoundé. Fort heureusement, il existe des institutions à caractère scientifique qui leur donnent bien la réplique, malgré une absence de recrutement. Leur secret ? Une passerelle formation-emploi bien négociée, qui permet une évidente compétitivité.

C’est l’exemple que devrait suivre l’ensemble des grandes écoles, malheureusement encore confrontées à des difficultés d’adaptation aux besoins du marché. Comment expliquer par exemple, l’absence d’un studio de télévision à l’ESSTIC dans un contexte de libéralisation encore toute fraîche du secteur audiovisuel de la communication ? Dans plusieurs écoles en effet, l’équipement didactique le plus élémentaire manque cruellement ou est devenu désuet. Le problème est qu’il coûte très cher. En tout cas bien au-delà des possibilités budgétaires limitées des établissements. Mais puisque la voie est irréversible, il faudra bien trouver les moyens. Car c’est aussi une question de crédibilité. Et le nombre de candidats au concours est un indice qui devrait induire une réaction conséquente.


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