Face à ce vide, des initiatives privées mises sur pied dans le but de faire connaître le fonctionnement d’un marché financier, viennent de voir le jour. A l’initiative du journal Patrimonia, spécialisé dans l’information économique et boursière, en collaboration avec le cabinet Souop Law &Finance et avec le concours de l’Institut canadien des Valeurs mobilières, les " Journées de vulgarisation de la bourse des valeurs ", ont été inaugurées jeudi dernier, 07 juillet 2005, à l’hôtel Sawa de Douala.
Conduits par le directeur de publication de ce journal, Christian Ngallé et l’avocat Me Souop, les travaux ont attiré peu de monde. Moins de quinze personnes en effet, y compris certains hommes de médias, ont pris part à cette formation, pourtant gratuite, et axée sur quinze modules. Le thème principal de cette formation était "Connaître les valeurs mobilières et se familiariser avec le marché financier ". Il s’agissait pour ce public d’apprendre, entre autres modules, les " généralités sur la bourse des valeurs, l’entreprise et le marché financier, l’appel public à l’épargne, les acteurs du marché financier camerounais, les dispositions réglementaires du marché financier camerounais, etc ".
Pour Christian Ngallé, cette formation répond au "gap communicationnel qu’il y a autour de la bourse ". Elle se poursuivra même si les responsables de la bourse de Douala ne sont pas impliqués. " Car, avec ou sans eux, le public camerounais va être obligé de transiter en bourse ", confie l’un des organisateurs. Ces derniers affirment que cette série de formations se poursuivra en août prochain, mais se fera de plus en plus en fonction de la demande, car elle coûte cher.
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