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La lente et douce agonie du Lac Tchad
(03/07/2005)
Que reste-t-il de la quatrième réserve d'eau douce d'Afrique ?
Par Redaction

Que reste-t-il de la quatrième réserve d'eau douce d'Afrique ? Plus grand-chose, les plus pessimistes parlent de marécages. Il y a quarante ans seulement, sa superficie atteignait 25 000 KM² contre moins de 5000 km² aujourd'hui. La Nasa qui lui a consacré une étude ainsi qu'une simulation climatique sur la région prévoit la disparition du lac. D'ailleurs, cette hypothèse est retenue par l'ensemble des experts, la seule inconnue réside dans le temps que prendra cette évaporation et s'il est possible de la contrer. Plusieurs scénarios sont à l'étude pour tenter de renflouer le lac notamment en détournant des rivières qui viendraient gonfler ses affluents. Mais bien souvent de tels travaux se feraient au détriment des écosystèmes locaux déjà fragilisés. Sous l'égide de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), s'est réuni le 30 juin à Abuja, au Nigeria, un panel d'experts et de bailleurs de fonds chargés d'étudier la faisabilité des différents projets.

Le lac Tchad est un grand lac peu profond. Son rôle économique est très important, car il doit fournir l'eau à plus de 20 millions de personnes vivant dans les quatre pays limitrophes : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria. Le lac est alimenté principalement par le fleuve Chari et son affluent Logone qui fournissent 90% de l'eau. Le Komadugu-Yobé, l'autre source issu du Nigeria, est désormais affaibli par la présence de deux barrages. La diminution de la pluviosité, aggravée par les deux sécheresses de 1972-73 et 1982-84, ainsi que la hausse des prélèvements des populations locales sont à l'origine de l'assèchement du lac. Les terres nouvellement émergées ne sont pas longtemps restées inexploitées. Encore humides, elles ont permis d'entreprendre des cultures très productives surtout au sud du lac, côté tchadien. Ces rives sont devenues un véritable potager pour Ndjamena (fruits, légumes mais aussi céréales, riz, maïs...). L'agriculture de décrue fait vivre environ 40 000 Tchadiens.

Source: Sciences & Avenir





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