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Dix rebelles tchadiens tués à la frontière
(25/06/2005)
dix rebelles tchadiens tués à la frontière avec la RCA
Par Redaction

Ils semaient la terreur à la frontière avec la Rca Ils ont été abattus par des soldats camerounais .L’armée camerounaise s’attaque aux "Zakawas " qui terrorisent la population.

Dix rebelles tchadiens ont fait une incursion au Cameroun et ont perpétré des agressions dans des campements de Bororos, situés dans le village Tamoneguezé, non loin de Toktoyo dans le district de Ouli, à la frontière avec la République centrafricaine. Dans le dernier campement visité, ils ont égorgé un bœuf pour arroser cette autre opération réussie dans la province de l’Est. Ils ont promis aux bergers impuissants, de revenir deux jours plus tard pour évacuer 40 têtes de bétail. Des bovins dans le cas d’espèce.
Les populations, victimes depuis quelques temps des exactions de ceux qu’on désigne "Zakawas" en Rca, sont confinées dans la terreur, ne daignant même pas s’exprimer sur le sujet. Seulement, l’une des victimes de cette nième incursion va informer les gendarmes. Ceux-ci, renforcés par des éléments venus de Yaoundé, seront bien au rendez-vous, 48 heures plus tard. C’était le 15 juin dernier. Les rebelles aussi. Comme prévu ! Pour une fois, ces derniers trouveront du répondant en face. Les dix rebelles resteront sur le carreau.

Jules Ndjeuha, commandant de compagnie de la gendarmerie de Batouri et superviseur de l’opération "Lom Kadey 2 ", affirme que, la réussite de l’opération est surtout le résultat d’un travail de renseignement mené sur le terrain par les forces de son opération. Ce travail a permis de déceler les mouvements des rebelles qui ont été surpris. Pour le président des chefs traditionnels du district de Ouli, cette riposte des forces armées camerounaises contribue à rassurer les populations locales qui étaient déjà sur le point de migrer à cause de l’insécurité créée par les rebelles tchadiens et centrafricains. Les zones à risques identifiées et dans lesquelles les exactions de ces rebelles sont récurrentes sont : Ketté, Ouli et Kentzou.

Depuis quelques temps, ces rebelles ont élargi le panel de leurs actions avec des rapts d’enfants, exigeant des rançons qui vont de 500.000F cfa à dix millions de francs. Une source militaire indique par ailleurs que, depuis le début de l’année 2005, l’action de ces rebelles, couplée à celle des coupeurs de route, a déjà fait plus de 50 morts dans la province de l’Est.

Origines

Les rebelles qui sèment la terreur dans la zone frontalière entre le Cameroun et la Rca, sont pour la plupart des éléments ayant pris part à la rébellion qui a porté François Bozizé au pouvoir en mars 2003. Une force hétéroclite dans laquelle on retrouvait des éléments des forces armées centrafricaines (Faca), des engagés volontaires centrafricains, mais également ces fameux "Zakawas", des Tchadiens ne justifiant pas toujours d’une formation militaire, mais rompus au combat par les nombreuses années de guerre dans ce pays voisin. Leur apport aurait d’ailleurs été très déterminant dans la victoire du général François Bozizé Yagounvonda.

Seulement, nombre de ces "libérateurs", coupables de nombreux abus sur les populations à leur arrivée à Bangui, ne seront pas intégrés dans les Faca comme ils l’espéraient. Le Programme de réinsertion des anciens combattants, basé à Bangui, initié par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), ne les intègre pas dans son action. Seuls les combattants centrafricains reçoivent des moyens financiers et sont accompagnés dans leur réinsertion. Des sources à Bangui indiquent que les "Zakawas" recevront chacun une prime de 500.000F Cfa du gouvernement centrafricain avant d’être mis en route pour retourner au Tchad. Certains "Zakawas", munis de tout l’arsenal de la campagne centrafricaine, vont juste s’éloigner de Bangui et se positionner en seigneur de guerre dans la zone frontalière entre le Cameroun, le Tchad et la Rca. Ils se muent en malfrats qui profitent au maximum de la porosité de la frontière camerounaise pour spolier, kalachnikovs au poing, pasteurs et commerçants camerounais. Impunément jusqu’au 15 juin dernier

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