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Université Yaoundé: bientôt plus de Maîtrise et de Dea
(11/03/2004)
De nouvelles réformes annoncées, dans un environnement à assainir. Sammy Beban Chumbow, recteur de l'université de YaoundéI, a annoncé hier au cours de la cérémonie de présentation de voeux, des changements importants qu'il envisage de prendre bientôt.
Par Jeanine Fankam
De nouvelles réformes annoncées, dans un environnement à assainir. Sammy Beban Chumbow, recteur de l'université de YaoundéI, a annoncé hier au cours de la cérémonie de présentation de voeux, des changements importants qu'il envisage de prendre bientôt, dans le but de conformer son institution à l'exigence de l'évolution de l'enseignement supérieur au niveau international.

Ainsi, s'apprête-t-on là bas, à adopter le modèle "Licence-Master-Doctorat" en remplacement du modèle "Licence-maîtrise-Dea-Doctorat", en vigueur depuis la création de l'université fédérale en 1961. Cette mesure, a indiqué le chef de l'institution, est une mutation nécessaire devant permettre à l'université de YaoundéI d'être en phase avec ses partenaires internationaux. De même, un programme d'acquisition de nouveaux équipements bénéficiant d'un crédit de 200.000 millions de Fcfa est actuellement mis en place pour donner une mine agréable à certains laboratoires. Mais, plus que cette décision ponctuelle, il faudra toute une stratégie pluriannuelle, articulée autour des priorités bien ciblées, pour créer un environnement décent à l'université de YaoundéI, la mère de toutes les universités d'Etat du Cameroun. Car les domaines d'intervention sont nombreux. Les problèmes conjoncturels, plus que ceux qui sont de nature structurelle, demandent une action immédiate du nouveau recteur.



La sonorisation des amphithéatres, l'acquisition de chaises pour permettre aux enseignants de s'asseoir pendant les cours, la salubrité au sein du campus dont une partie est envahie par la broussaille, sont des conditions minimales à remplir pour dispenser des enseignements. De même, un coup d'accélérateur devrait être instruit pour la délivrance des relevés de notes sitôt les résultats publiés dans les différents établissements de cette institution. Ces doléances des différents maillons de la chaîne universitaire, ont été exprimées par Mme Lisette Alomo Tonga, le secrétaire général tournent, pour la plupart, autour des problèmes pécuniaires.

Les enseignants souhaitent l'inscription au budget de l'université, des sommes suffisantes au paiement de leurs droits statutaires, puis l'établissement du calendrier de ces paiements en accord avec les chefs d'établissement afin qu'elle ne soit pas lettre morte si le pouvoir n'est pas donner au niveau des départements de procéder aux engagements et de gérer de bout en bout leurs examens. Les enseignants souhaitent aussi que les conditions pour la reprise de la recherche soient aménagées avec la création d'un fonds de recherche approvisionné au niveau de l'institution, de même que la mise à disposition de fonds en faveur des bibliothèques afin de commander les ouvrages de base inscrits au programme. L'octroi des financements pour la création de revues scientifiques locales serait aussi salutaire pour la relance de leurs travaux.

Les préoccupations du personnel non enseignant se situent au niveau de la procédure de paiement des salaires. Ceux qui sont payés par virement bancaire ne touchent leurs salaires que 15 jours après ceux qui le perçoivent par billetage.

Par Jeanine Fankam, Quotidien Mutations




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