Le podium aménagé en plein centre de l'esplanade est protégé par des barrières de sécurité en fer
Par ailleurs, des vigiles logés sous une tente empêchent tout accès non autorisé à l’estrade. De l’autre côté de ces cordons de sécurité, quelques-unes des vedettes attendues pour le show de samedi. Koppo, Krotal, le Macase, le Bronx et quelques autres figures de la vague hip hop, discutent pour tuer le temps, en attendant que toutes les installations soient faites pour commencer à répéter. La décontraction règne dans cette ambiance, mais tous ont déjà en tête leur rendez-vous avec le public. Dans des travées pourtant encore vides, près de 15.000 personnes devraient investir les lieux demain.
Le décor qui accueillera le spectacle est en tout cas révélateur de l’ampleur de l’évènement. Régies-sons, projecteurs, orchestres, baffles géants, tous les accessoires de l’animation à l’américaine sont là. Patrick Aviolat, commissaire d’exposition et responsable du staff technique, explique que le matériel de sonorisation utilisé sera expérimenté au Cameroun pour la première fois. Raison pour laquelle aucune fausse note ne sera pardonnée, et qu’il est nécessaire de procéder à des tests d’appareils, plusieurs jours à l’avance. C’est à dessein que le podium a donc été monté depuis vendredi dernier. Si d’autres tentes ont été levées pour abriter les régies ou encore les forces de sécurité — qu’on annonce plus importantes le jour du concert — celle du podium fait presque office de chapiteau, aux couleurs vert, rouge et jaune.
Dj Bilik du Zomloa records, du haut de l’estrade, fait des essais de micro en interpellant ses autres amis rappeurs. Lui aussi fait partie du plateau des 12 groupes et artistes invités à prester. Une scène où, excepté Annie Anzouer, Macase, le Richard Band de Zoétélé et Narcisse Pryze, on retrouve surtout les tenants du mouvement hip hop : X-Maleya, Bêtes de scène, X thriller P, et les plus connus, Bantou Pô si, Thierry Olemba, Koppo, Krotal, etc. Un plateau à peu de détails identique à celui qui avait animé l’édition 2005 des " Ça me dit rap ", et qui renseigne suffisamment sur la cible de ce concert dont l’entrée est libre. Reste à espérer que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
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