La semaine dernière au siège de la Chambre de Commerce, de l'Industrie, des Mines et de l'Artisanat (Ccima) à Douala, il a encore été question du financement des entreprises. Proparco, structure de financement, filiale de l'Agence française de développement (Afd) opère au Cameroun depuis près d'une vingtaine d'années et souhaite apporter aux entreprises de nouveaux moyens de financement.
La semaine dernière au siège de la Chambre de Commerce, de l'Industrie, des Mines et de l'Artisanat (Ccima) à Douala, il a encore été question du financement des entreprises. C'était lors de la rencontre initiée entre le président de la Ccima et son staff d'une part, le directeur général de la Société de promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco) et le représentant de son bureau régional d'autre part. Cette structure de financement, filiale de l'Agence française de développement (Afd) opère au Cameroun depuis près d'une vingtaine d'années. Et c'est dans le souci d'étoffer davantage son portefeuille client en se faisant mieux connaître, que son nouveau directeur général, M. Claude Périou, est arrivé au Cameroun. Il a profité de la rencontre de la Ccima pour dévoiler l'option de son institution, de financer aussi les entreprises à travers la bourse, lorsque cette dernière sera effectivement fonctionnelle. Dans la série des produits et des services que Proparco met à la disposition des entreprises, il y a les garanties d'emprunt en monnaie locale, et les prêts en intermédiation. Cette dernière consiste à octroyer des lignes de crédits à des banques ou à des établissements financiers implantés localement, lesquels répercutent ces fonds aux entreprises.
La bourse des valeurs mobilières de Douala (Dsx) se trouve donc être l'un des instruments privilégiés à travers lequel Proparco souhaiterait poursuivre cette activité. " Je suis sûr qu'au Cameroun, il y a des entreprises qui sont prêtes à braver les exigences de transparence qui subordonnent l'entrée à la bourse, afin de quitter la spirale des prêts des banques qui ne résolvent pas tous les problèmes ". M. Périou compte ainsi mettre en application, la nouvelle politique de Proparco qui consiste à axer ses actions vers des apports en fonds propres dans les sociétés. Cette action nécessite de la part des entreprises, une réelle transparence des flux financiers liés à leurs opérations. Il s'agit entre autres, de respecter les exigences légales et réglementaires internationales en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, et les politiques fiscales dommageables. Des mesures qui rejoignent celles exigées par la bourse, pour garantir la sécurité des fonds placés. Les Pme, qui sont particulièrement intéressées par ces financements, doivent pouvoir s'ouvrir, et adopter en même temps des méthodes de gestion moderne qui s'adaptent mieux aux exigences du Stock Exchange.
Par P.E.D, Quotidien Mutations
|