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Les ressources humaines flambent chez AES-SONEL
(25/05/2005)
Dans les entreprises, on comprend enfin que les machines ne suffisent plus. La fonction " ressources humaines " retrouve des couleurs.
Par Cameroon Tribune

Chez Aes Sonel en ce moment, il n'y a pas que ces histoires de départs volontaires. Certes, celles-là défraient la chronique, mais il y a autre chose toujours en rapport avec les ressources humaines : on procède à un vaste rajeunissement des effectifs. Une opération qui a déjà abouti au recrutement d'une quinzaine de cadres, parmi lesquels Alex Siéwé, un confrère qui travaillait encore à Jeune Afrique L'Intelligent il y a peu. Des personnes recrutées sur la base d'une sélection ici et ailleurs. Ce qui explique que ces nouveaux cadres, tous Camerounais, viennent de France et d'Amérique du sud essentiellement.

Un autre cas, celui de la CRTV, a fait couler de la salive à la suite du dernier conseil d'administration de l'Office. La création d'une direction spécifiquement chargée des ressources humaines apporte un éclairage sur la façon dont l'actuel directeur général entend gérer cette ressource essentielle. Amadou Vamoulké explique ainsi que les différences de statut, les profils de carrière, les métiers et autres spécificités ne pouvaient plus être noyés au sein d'une immense direction de l'Administration et des Finances devenue tentaculaire et qui tendait à ne pas mettre l'accent nécessaire sur les ressources humaines.

Pour Emile Christian Bekolo du cabinet Bekolo and Partners (responsable pendant de longues années des ressources humaines dans la sous-région Afrique centrale au cabinet Price WaterHouse) " la problématique actuelle est celle de la qualité des ressources humaines. Il y a quelques années, on pouvait se permettre de recruter dans son cercle familial. Aujourd'hui, la compétition est mondiale et rude aussi bien pour les produits industriels que pour les services. Au-delà des machines, c'est la qualité des hommes qui peut donner un avantage compétitif ". Dans cet environnement, chacun doit se mettre en situation, grâce à ses ressources humaines, de répondre aux attentes de la clientèle.


Postes stratégiques

" Il faut élever les standards au niveau où se situe la compétition, c'est-à-dire au niveau mondial ", précise Emile Christian Bekolo. Les entreprises ont besoin de cadres compétents qui innovent. Des têtes pareilles ne se ramassent pas sur les trottoirs. Il faut aller les chercher ou plutôt les chasser comme on dit dans le milieu des cabinets chargés du recrutement. De plus en plus, les entreprises confient le recrutement à des postes stratégiques à des cabinets spécialisés.

Et cela a un coût. " Je prends le risque de dire qu'un bon recrutement est en quelque sorte un actif pour une entreprise au même titre qu'une machine. C'est une façon de modeler le futur de son entreprise à travers l'acquisition d'un savoir-faire " justifie Emile Bekolo. Et ce coût va de quelque cinq cent mille francs pour des agents subalternes à trois ou quatre millions pour des cadres supérieurs (directeurs financiers, auditeurs internes, contrôleurs de gestion, etc.) en passant par un million de francs pour les personnels moyens.

Les cabinets mettent en branle leurs fichiers pour dénicher l'oiseau rare. Ils procèdent généralement par une sélection progressive. Dans certains cas, le cabinet va jusqu'au bout et présente au client (l'entreprise) le meilleur candidat. Dans d'autres, l'entreprise souhaite que lui soit soumise une " short list " issue d'un écrémage à plusieurs niveaux. Dans un cas comme dans l'autre, le candidat passe des tests qui permettent de vérifier que le CV présenté correspond à ses aptitudes réelles.

Car, en matière de CV, on en voit de toutes les couleurs. Certains sont tellement bien faits que des entreprises se sont laissées piéger. L'oiseau rare n'était qu'un vulgaire moineau à peine capable de lire un bilan, incapable de traiter la moindre opération de comptabilité et pourtant recruté comme chef comptable. De tels désagréments ont amené les entreprises à la prudence. Selon Emile Bekolo, certaines entreprises ne soldent plus la facture qu'après un essai concluant.

On paie pour les têtes bien faites. Normal.

Source : Cameroon Tribune


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