20 mai 2005 : Hymne à l`Unité
La 33e édition de la fête nationale se célèbre vendredi prochain. Evocation d’une belle aventure dans la quête d’une nation.
Encore quelques jours, et les Camerounais vont une fois de plus célébrer dans la ferveur et l’allégresse populaire, le 33e anniversaire de la fête nationale de l’Unité. Une unité chèrement acquise tout au long de l’histoire de notre pays : des luttes patriotiques pour l’indépendance, en passant par des étapes majeures comme l’accession du Cameroun à la souveraineté nationale et internationale le 1e janvier 1960 ; la Réunification du Cameroun Oriental et du Cameroun Occidental, le 1er octobre 1961, jusque-là séparés arbitrairement par les aléas de l’histoire. Une unité qui a atteint son point culminant le 20 mai 1972, jour historique où le peuple camerounais, entièrement maître de son destin a décidé par référendum de sceller son unité dans un seul et même Etat.
Cette évolution vers l’édification d’une patrie et d’une nation unie, considérée d’ailleurs par les historiens comme " une révolution pacifique ", s’est sans cesse consolidée au fil des ans, à travers toutes les épreuves qui ont jalonné les chemins de l’unité nationale. Sur un plan plus concret, après le référendum historique du 20 mai 1972, une nouvelle Constitution a été adoptée. De nouvelles structures ont été mises en place dans le cadre d’un Etat bilingue qui assume totalement son héritage pluriculturel. Pour une nation aussi riche dans sa diversité que le Cameroun, une mosaïque d’ethnies (plus de 250), parlant autant de langues différentes, l’unité, la stabilité et la paix constituent autant de défis à relever et d’acquis à consolider.
Inexorablement la belle aventure de l’unité nationale s’est poursuivie et a balayé tous les écueils qui se sont érigés sur son avancée. L’avènement du multipartisme dans notre pays dans les années 90, a mis a mal cette dynamique, mais la nation dans son ensemble a su faire échec aux tentatives de déstabilisation et de divisions nées dans l’euphorie de la liberté de parole retrouvée. Sous la houlette du président Paul Biya, non seulement l’ordre a régné, mais la démocratie a avancé, et constitue désormais un acquis irréversible du Renouveau national.
Au —delà de toutes les appartenances ethnico-socio-linguistiques, la fête nationale est donc l’occasion de célébrer la nation, dans son essence, ses objectifs et ses bienfaits. Elle donne également au peuple camerounais l’opportunité de s’élever au-dessus des querelles partisanes et à manifester sa volonté d’unité et son attachement aux institutions républicaines.
Source: Cameroun Tribune
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