Une fillette a été écrasée par un train dans une banlieue de Yaoundé
Le train qui traversait cette zone d'habitations par la voie ferrée qui longe Olembe n'a donc pas pu s'arrêter avant de tuer la petite victime que les policiers du commissariat spécial des chemins de fer à Elig-Essono n'ont pas encore pu identifier.
De sources policières, on apprend en effet que " le corps de l'enfant a été enlevé peu après l'accident qui a dû se produire vers 18h30, le train étant parti de la gare en direction de Ngaoundéré un quart d'heure plus tôt. " Hier d'ailleurs, les enquêtes entamées depuis lors devaient se poursuivre par une descente des policiers sur les lieux de l'accident. Malgré l'absence du corps, des traces de sang ont d'ores et déjà été relevées.
" Nous avons du mal à réaliser une descente immédiatement après l'accident parce qu'il faut rassembler le médecin, les cheminots pour le transport et les policiers. Et comme les gens craignent les conséquences de tels accidents, ils enlèvent très vite le corps.
En la matière en effet, la voie ferrée est légalement interdite aux piétons. S'y retrouver en position d'accidenté est une faute a priori ", a expliqué une source policière.
Ainsi, malgré les enquêtes, la police n'a pas encore pu retrouver la famille à laquelle appartiendrait la défunte, bien qu'elle ait quelques pistes. Dans le quartier en effet, une famille s'est pratiquement barricadée. Pour les policiers, il est probable qu'elle est choisie de se calfeutrer tout en organisant les obsèques de l'enfant décédée qui va grandir les statistiques à ce sujet. Si au commissariat on n'a pas le chiffre des disparus en de telles circonstances en 2008, l'on assure cependant que les morts sur la voie ferrée ne sont pas en augmentation dans cette zone.
Source: Quotidien Mutations
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