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Yaoundé : L’innovation Road cem ne tient pas la route
(10/02/2009)
Cameroun: A Oyom-Abang le tronçon de 40m sur lequel l’expérience avait été réalisée en octobre 2008 est complètement dégradé.
Par Assongmo Necdem (Quotidien Mutations)
Les ouvriers du chantier et les populations riveraines avaient vécu un évènement particulier le 20 octobre 2008 : la construction d’une route à base de terre et de ciment. L’expérience, une première au Cameroun, concernait juste un tronçon de 40m sur un des embranchements de la nouvelle route Oyam-Abang.

Le travail avait été réalisé par le cabinet Gestor technology, basé à Yaoundé, qui a importé au Cameroun la technologie Power cem proposée par l’entreprise Power cem AIDE, installée en Hollande. Cette technologie propose le Road cem, produit permettant de construire une route autrement que par le bitumage classique. L’usage du Road cem est simple. Le sol est remué sur la route. Puis il faut faire un mélange du Road cem avec du ciment et de la terre. Ce mélange est déversé sur la route. Enfin, comme dans d’un bitumage classique, des va et vient d’un engin compacteur sont nécessaires pour que le mélange épouse le sol. Le directeur général du cabinet Gestor affirmait alors que l’avantage avec le Road cem, c’est que 90% des matériaux utilisés sont trouvé sur place. En plus la technique revient nettement moins chère par rapport au procédé de bitume ordinaire. Cerise sur le gâteau, la route a la même résistance sinon plus.

Cependant le tronçon de route construit le 20 octobre 2008 est aujourd’hui gravement dégradé. Il ne reste plus que de petites tâches de ciment çà et là. « Nous savions que le travail réalisé était un échec », déclare René Marand Takoumbo, employé du cabinet Gestor technology. Il poursuit que: « C’est la faute au Matgénie, la société à qui nous avons loué les machines. Déjà il n’y avait pas de malaxeur pour faire le mélange Road cem, ciment et terre. Nous avons donc opté de poser tour chacun des trois éléments, de faire un arrosage avant de compacter le sol. Ce réajustement du procédé ne pouvait poser aucun préjudice à la route. Le véritable problème est venu de la vétusté des machines du Matgénie qui nous avait pourtant assuré de leur fiabilité. Il y a également l’incompétence des techniciens cette société, chargés de conduire les engins. Lorsqu’il a fallu faire l’arrosage, le robinet du camion citerne ne s’est plus refermé. Une importante quantité d’eau s’est abondamment déversée sur la route entraînant une bonne partie du produit. »

Le cabinet avait réalisé l’expérience à ses frais afin de démontrer les bienfaits du Road cem aux entreprises et institutions exerçant dans les travaux publics au Cameroun. Malgré l’échec son Dg reste confiant pour la suite.



Source: Le Jour Quotidien


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