L'attaquant camerounais s'est confié au micro et sous la caméra d'Eurosport, analysant l'Euro 2008 et évoquant son avenir en club
Par Nkwayep Mbouguen
Samuel Eto'o au micro d'Eurosport
Il est rare de voir l'attaquant du FC Barcelone se confier à des journalistes, tout particulièrement quand ils sont Français. Eh bien, Eurosport a réussi à approcher Samuel Eto'o pour une interview exclusive de plus de trois minutes.
Le footballeur camerounais est revenu tout particulièrement sur l'Euro 2008 qu'il a suivi avec la plus grand attention, ainsi que sur sa situation actuelle au FC Barcelone. En effet, le prochain entraîneur et ancien capiaine du club, Pepe Guardiola a annoncé qu'il ne comptait pas sur Samuel Eto'o pour la saison prochaine.
"Il n'y a plus de petite équipe"
Concernant l'Euro, le Camerounais trouve qu'il n'y a plus de petite équipe, et que les sélections ont su se hisser à un excellent niveau. S'en veut pour preuve le parcours difficile d'une équipe comme l'Allemagne ou l'élimination dès le premier tour de l'équipe de France.
Toutes les surprises qu'a apportées cet Euro permet selon lui de dire qu'il y a quelque chose qui se passe dans le monde du football.
Pour revenir à l'Allemagne, Samuel Eto'o estime qu'elle a été fidèle à elle-même : passer même en ne jouant pas bien. Nul doute que le Camerounais qui a affronté la Mannschaft en 2002 lors de la coupe du monde - défaite 2 à 0 après avoir joué à 11 contre 10 pendant une bonne partie de la recntre - sait de quoi il parle. La tactique et la rigueur allemandes sont la clé de leur succès, dixit Samuel Eto'o qui trouve que l'Allemagne n'a pas volé sa place en finale.
"J'aimerais voir une équipe d'Allemagne sans Michael Ballack"
Samuel Eto'o
Concernant le capitaine de la mannschaft qui a alterné le bon et le moyen bon, tout particulièrement contre la Russie où le joueur de Chelsea a été moyen, l'attaquant du FC Barcelone le trouve indispensable. Si pendant un match l'Allemagne peut se passer de son capitaine, sur la durée le handicap serait selon le Camerounais trop important.
S'il ne s'est pas dit surpris par la performance de la Russie au vu de son entraîneur - sous les ordres duquel Samuel Eto'o avait évolué au Real Madrid -qui avait déjà fait ses preuves avec la Corée du Sud lors de la coupe du monde 2002 - et avec le PSV Eindoven en 2003 en ligue des champions ou l'Australie en 2006 en coupe du monde -, le Camerounais a avoué avoir été ébloui par le talent d'Arshavin qu'il ne connaissait pas.
Concernant l'entraîneur et le conflit apparent qui les lie, Samuel Eto'o n'a pas souhaité rentrer dans la polémique, et a plutôt souhaité bienvenue ainsi que toute la chance possible à Guardiola pour qu'il gagne des titres.
Il n'a pas tari d'éloges à son propos, reconnaissant le talent et la situation de celui qui a fait les belles années du FC Barcelone aux côtés des Rivaldo, Luis Enrique, Kluivert et autres.
