Une Camerounaise âgée de 36 ans a été condamnée Jeudi dernier à 18 mois de prison avec sursis sur violences sur une enfant mineure dont elle avait la charge. Pour tout comprendre à l’histoire, il faut remonter à 200, date d’entrée de la Camerounaise en France qui avait alors 26 ans. Quelques temps après, elle décide de faire un aller-retour au Cameroun pour recueillir une petite fille orpheline, élevée par sa tante.
Au Cameroun, elle fait les démarches nécessaires pour se faire passer pour la mère de l’enfant qu’elle fait reconnaître par un légionnaire français – qui a nié lors de l’enquête avoir en effet reconnu l’enfant. Elle obtient donc un passeport français pour l’enfant et par la même sa régularisation.
Les choses se gâtent en 2006, lors que la jeune fille s’enfuit de la maison de sa « mère » à Saint-Gilles Crois-de-Vie et se réfugie chez des voisins, à qui elle confie être maltraitée, battue à coups de câble de télévision, chaussures ou autres objets. Elle est alors placée dans un foyer et une affaire est instruite contre la mère.
Après enquête, la position de la partie civile est claire : la Camerounaise inquiétée est allée chercher une enfant comme pont pour obtenir sa régularisation, enfant dont elle pouvait alors se servir comme bonniche. Selon la partie civile, cette enfant qui a « été acquise pour les besoins de la cause » a vécu ce qui pourrait s’apparenter à un dossier d’esclavagisme.
Cette enfant d’une dizaine d’années qui ne connaît ni sa véritable identité ni son âge réel a reçu 3000 euros de dommages et intérêts.
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