Cédric Aristide Ndoumbe Bosso pourrait obtenir une carte de séjour grâce à la promesse d'embauche du club de Nîmes.
« Depuis le 6 juin 2009, Cédric Aristide Ndoumbe Bosso devait rentrer au Cameroun. Etant donné que son visa d’entrée en Belgique expirait à cette date et qu’il n’avait pas été retenu par le club de première division belge Anderlecht après trois mois de stage ». C’est l’explication donnée par le scout d’Anderlecht Giovani Fortuna. Ce dernier brandit des papiers de libération, signés du président d’As Cetef de Bonabéri, Victor Maboa Madengue depuis la prison centrale de New-bell où il est incarcéré. Lesdits documents donnent droit au joueur de 20 ans de s’engager avec le club de son choix.
Cependant, Cédric Aristide Ndoumbe Bosso, qui a disputé la Coupe d’Afrique des nations juniors en début d’année au Rwanda, est resté en Belgique malgré le fait que son visa a expiré. « Dans le même cadre, mais un peu avant Cédric Ndoumbe Bosso, je suis parti en Belgique en 2005, par le biais d’un partenariat entre mon ancien club As Cetef et Anderlecht. Nous faisions une formation en alternance, c'est-à-dire trois mois au Cameroun et trois mois à Anderlecht en Belgique. Et au bout de trois ans, Anderlecht devait soit nous recruter ou pas. En ce qui me concerne, je n’ai pas été recruté à cause d’une grave blessure », explique le footballeur Christian Mpom A Rim, revenu au bercail depuis lors.
Indemnité
Tandis que son camarade Cédric Aristide Ndoumbe Bosso a rencontré en Belgique, un agent (non agrée Fifa) qui l’a proposé à Nîmes, club évoluant en Ligue 2 en France. « Nîmes a été intéressé par le talent du jeune footballeur Camerounais », raconte l’agent de nationalité italienne Giovani Fortuna, qui malgré la fin du partenariat entre As Cetef et Anderlecht en 2008, est resté impliqué dans la carrière de Cédric Ndoumbe Bosso.
Seulement, As Cetef réclamait à Nîmes, une indemnité de transfert de 200 000 Euros (130 000 000 Fcfa) d’après des sources proches du club de Bonabéri. « C’est impossible ! Comment peut-on réclamer une telle somme d’argent alors que le joueur en question est sans papier en Europe ? Je pense que c’est faux.
L’intérêt commun c’est que Cédric Ndoumbe Bosso soit recruté par Nîmes. C’est d’ailleurs en très bonne voie puisque le président Maboa Madengue d’As Cetef que je suis allé rencontrer à la prison de Douala, l’a libéré gracieusement. Nîmes promet d’ailleurs un contrat d’un an avec option pour une deuxième année au Lion junior », explique Giovani Fortuna. Ce dernier avait d’ailleurs été prit à partie par la famille de Cédric Ndoumbe Bosso dans un hôtel de Douala, lorsqu’elle avait appris que le footballeur pouvait être expulsé d’Europe. « Je pense que d’ici quelques jours, la situation de Cédric Aristide Ndoumbe Bosso sera régularisée en Europe grâce au contrat de travail que lui offrira Nîmes », conclu le négociateur Giovani Fortuna.
Source: Quotidien Mutations
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