« Une personne a été placée mardi soir en garde à vue dans les locaux de la sous-direction des affaires économiques de la police judiciaire parisienne » ; c’est ce qu’a annoncé une source proche de l’enquête dans ce qui est désormais appelée « l’affaire du Stade Français ».
En effet, le club de rugby de la capitale parisienne, au bord de la faillite, est désespérément à la recherche de solutions pour sauver sa peau. Il y a quelques jours, Bernard Laporte, annonçait que la FACEM, une fondation canadienne devait investir 12 millions d’euros pour permettre au club parisien de maintenir la tête hors de l’eau.
Seulement, après que Bernard Laporte ait versé plus de 150.000 euros à la FACEM de frais divers, il s’est avéré que les documents fournis par la fondation étaient faux. Une plainte a donc logiquement été déposée, avec l’arrestation de plusieurs personnes dont Christophe Nyanga, secrétaire général de la FACEM.
Dans un entretien à Le Nouvel Observateur, Job Ariste, le président de la fondation s’est dit piégé par Bernard Laporte, qui a été trop pressé et a voulu accélérer les choses.
D’après lui, l’argent ne devait pas venir directement de la FACEM mais de divers investisseurs dont il n’a pas souhaité révéler l’identité. Il a démenti toute volonté d’escroquerie, et a même ajouté avoir envoyé son vice-président en France dès qu’il a eu vent des doutes de Laporte, sauf que celui-ci a été arrêté dès son arrivée.
Confiant quant au caractère légal de toutes les tractations, il a dit attendre la suite de l’affaire.
|