Après avoir été longtemps adversaires, Roberto Carlos évoluant au Real Madrid tandis que Samuel Eto'o jouait pour le Barça, les deux joueurs ont été coéquipiers du côté de l'Anzhi Makachkala.
Une coopération qui d'après Roberto Carlos ne se serait pas toujours déroulée de façon très cordiale, notamment lorsque le Brésilien était passé entraîneur.
S'il affirme avoir toujours apprécié le joueur qu'il a côtoyé en Espagne de nombreuses années, il n'en pense pas moins sur sa capacité à se fondre dans un collectif, et déclare sans détour que l'attaquant camerounais se privilégie au collectif.
Des accusations qui ressemblent étrangement aux complaintes de détracteurs d'Eto'o en équipe nationale : pour Roberto Carlos, Eto'o privilégie dans le groupe les joueurs qui sont ses amis et tente de les mettre en avant.
"Avec l’arrivée d’Eto’o dans le vestiaire, il y avait quelques petits problèmes à résoudre, reconnaît Roberto Carlos lors d’un entretien accordé à Globoesporte. J’ai dû expliquer à plusieurs joueurs ce transfert. Puis vint un moment où Samuel nuisait à mon travail. Il voulait contrôler le club, prendre ma place et celle de Guus Hiddink, l’entraîneur, lâche-t-il carrément. Je connais Eto’o depuis que j’ai 16 ans et je l’ai toujours apprécié. C’est une bonne personne, mais il pense toujours à lui et non au groupe. Quand un joueur, au lieu de jouer, s’intéresse au recrutement et à des joueurs qui sont ses amis, c’est quelque peu déroutant et étrange. Il a tout fait à l’Anzhi, sauf jouer au football"
Des déclarations qui contrastent tout de même aux témoignages des joueurs du FC Barcelone lorsqu'Eto'o avait quitté la Catalogne pour rejoindre l'Inter Milan. Xavi, Messi et Iniesta avaient décrit le Camerounais comme un grand joueur et un coéquipier modèle, le dernier allant même jusqu'à réclamer une statue à son effigie.
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