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Restauration : Le mal est dans le verre
(19/03/2008)
Dans les gargotes, bistrots et autres lieux publics de restauration, l’hygiène de cette partie du couvert est à déplorer.
Par Monique Ngo Mayag

M Djeuga, responsable de "Service plus", un espace doté de bar et restaurant situé à Akwa dit en faire une priorité. Après avoir débarrassé les tables, les verres sont trempés dans de l’eau tiède savonnée par un détergent liquide. Après cette précaution, ils sont rincés puis séchés dans un panier prévu à cet effet. "Les verres sont séchés et non essuyés", soutient M Djeuga. C’est presque le même scénario dans le célèbre restaurant de "Ma Médi" à la rue King Akwa.

La propriétaire rappelle que les verres nécessitent une hygiène délicate parmi les ustensiles de vaisselle. Ainsi, elle les désinfecte toujours en y ajoutant une goutte d’eau de javel dans de l’eau tiède savonneuse. Au snack bar "Délices" situé en face de l’hôtel Akwa Palace, les verres sont nettoyés dans un lave-vaisselle. "En principe, après le séchage, il est conseillé d’essuyer les verres à l’aide d’un linge en coton propre, pour éviter les traces grasses. Le savon de ménage n’est pas recommandé dans le lavage de la vaisselle, le savon liquide doux est plus approprié", indique une serveuse d’un restaurant.

Tous ces procédés d’entretien ne sont pas toujours respectés dans les tournedos où l’hygiène n’est pas de mise. Dans un café de la rue Bebey Elamé, le soin n’est pas assuré. Dans une grande cuvette d’eau, toute la vaisselle vaut le même prix au traitement. Il en est de même à l’étape du rinçage. L’étalage trahit lui aussi, une pile de verres et gobelets aux mouches et autres insectes volants à l’une des tables à l’entrée de ce commerce pourtant très fréquenté. Mais les quelques clients venus se remplir la panse, ne semblent pas préoccupés par cette insalubrité pourtant à l’origine de nombreuses maladies du tube digestif. Au restaurant universitaire de Douala, verres, fourchettes et cuillères sont plongés dans la même cuvette. Lavés à la même eau très devenue douteuse au regard du volume d’ustensiles lavés, les verres ne bénéficient pas d’un traitement particulier. Par ailleurs, le couvert ainsi nettoyer est exposé en plein air à la merci des volatiles.

Dans plus d’un restaurant ou ce qui en tient lieu à Douala, il est arrivé que l’on retrouve mouches et fourmis bien nichés au fond des verres ou que le client fasse observer au tenancier la qualité approximative de la vaisselle dont le savon n’a pas été suffisamment rincé. A Logbaba, "la gargote de Malinké le Malien", fait foule dans la matinée. Visiblement les clients ne font pas attention au torchon pas très propre qui sert d’essuie-verres après le lavage expéditif de l’un des officiant de service. Dans nombre de bars cependant, les verres sont de plus en plus rares. Et pour cause, en raison de leur hygiène approximative, les clients ne les sollicitent plus. Ils préfèrent boire directement dans la bouteille. "A la trompette" comme on dit dans ces espaces de plaisir au Cameroun.


Source: Quotidien Mutations




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