
En recueillant divers témoignages, le magazine ivoirien a montré les dessous du
showbiz ivoirien. Des décès "en cascade" souvent liés aux phénomènes "mystiques"...
En plus des soirées nocturnes et de la drogue, le maraboutage aurait fait donc son
entrée dans le milieu artistique. La pratique mystique faisant partie de la culture
africaine, est intériorisée dans les modes de vie et les pratiques courantes.
La jalousie ou la recherche du succès feraient que
beaucoup de chanteurs, dont les
noms ne sont pas cités, auraient recours au fétichisme et au maraboutage pour acquérir
une certaine notoriété ou se protéger. Certains n’hésitent pas à signer un pacte
avec les "génies" en échange d’offrandes ou de prescriptions à respecter.
L’article nous donne quelques exemples de sacrifices effectués par des célébrités
par exemple ne pas serrer la main aux femmes le jour anniversaire des abnégations
ou dormir seul un jour dans la semaine. Ceux qui ne respecteraient pas la sentence
ne seraient pas épargnés des courroux de leur nouveau maître.
Lorsque la religion s’en mêle, cela peut créer certains dégâts. Des hommes de Dieu
ou de prétendus hommes de Dieu profitent de la vulnérabilité des artistes malades
en leur promettant une guérison "miracle". Tel fut le cas de Joëlle C.,
chanteuse
ivoirienne décédée le 14 février dernier, à qui son gourou avait fait
faire un jeûne alors qu’elle était déjà dans un état critique. Ces religieux ont
une emprise sur les artistes qui leur sont fidèles, et les poussent à rompre
tout contact avec ses proches.
Le magazine fait état de la précarité des artistes. En plus du piratage, véritable
fléau qui sévit dans le monde musical et cinématographique, les artistes n’ont pas
de véritables ressources pour pouvoir subvenir à leurs besoins. En cas de maladie,
la plupart des célébrités sont prises en charge par des personnes de bonne volonté
ou l’Etat. Des artistes comme feu Koffi Denis, comédien ivoirien dans la série satirique
"Faut pas fâcher" ont fait appel à des dons pour pouvoir bénéficier de soins médicaux...
L’article nous fait d’importantes révélations sur le cas d’artistes qui auraient
succombé au virus du sida. Ce serait par exemple le cas du créateur du "coupé décalé"
Doucouré Hamidou Stéphane dit Douk Saga, décédé le 12 Octobre 2006. Selon un de
ses proches, le chanteur était infecté bien avant qu’il n’entame sa carrière et
ne mettait aucune protection lors de ses rapports. De peur d’être stigmatisés et
parce qu’ils servent d’exemple aux mélomanes, les artistes concerné(e)s et leurs
proches préfèrent taire la véritable cause de leur maladie.
Source: Grioo.com
|