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Paul Biya, c'est un jour sur trois à l'étranger
(23/08/2011)
Le président camerounais, vacancier reconnu n'a pas dérogé à la règle en un an, puisqu'il a passé 124 jours à l'étranger depuis.
Par Rédaction Bonaberi.com
Au Cameroun, certains bruits de couloirs titillent gentiment ou pas le président de la République quant à ses trop grandes absences du territoire. Vérités admises quasiment de tous, ces absences ont valu de nombreux surnoms : le chef de l’Etat est parfois appelé le Suisse, quant à ses nombreux séjours dans l’Etat européen, et le Cameroun comparé à un navire sans capitaine.

Ces vérités, Le Jour vient de les chiffrer : du 03 Août 2010 au 16 Août 2011, le président aura passé 124 jours à l’étranger, soit presque un jour sur 3. Et sur ces quatre mois pleins passés à l’étranger, on ne dénombre que 03 visites officielles et quelques participations à des sommets : 14 Juillet en France, sommet Afrique France à Nice, sommet de l’Union Africaine…

Ces séjours à l’étranger suivent souvent des déplacements officiels : après sa récente visite en Chine, le président camerounais était allé chercher « des fonds pour des projets structurants », d’après Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la communication et le prote parole du gouvernement, tandis qu’après l’assemblée générale des Nations Unies il avait passé près d’un mois en Europe.



Les voyages du président ont souvent fait la polémique, tant sur leur nombre que sur leur coût : en effet, Paul Biya se déplace quasiment à chaque fois avec une délégation conséquente, que le voyage soit officiel ou privé. Il y a deux ans par exemple, un séjour du chef de l’Etat à La Baule avait coûté 43,000 euros par jour pour un montant total de 900,000 euros, soit 590 millions de francs CFA.

Ce phénomène fait partie de ce qui alimente la grogne des classes populaires des citoyens camerounais : en effet, il est souvent reproché au président camerounais ainsi qu’aux membres des hautes sphères de vivre dans un luxe insolent, un luxe financé par le contribuable ou par les fonds investis par l’extérieur.

Cela ajouté au fait que tout déplacement présidentiel, qu’il s’agisse du président ou de sa femme, s’accompagne toujours d’une paralysie quasi-totale des rues de Yaoundé, donne une des raisons du mal-être des classes les moins aisées.


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