La récurrence est annuelle. De septembre à janvier de chaque année, le marché national est confronté à un déficit d’huile de palme. En 2007, selon des sources dignes de foi, le gap à combler était de 50 000 tonnes. Pour combler ce déficit et accroître la production nationale en vue de satisfaire la demande locale et d’exportation vers la sous-région, un séminaire sur « la problématique du développement de la filière palmier à huile au Cameroun » sera organisé les 4 et 5 mars 2008 à l’hôtel Hilton à Yaoundé. Ces assises qui regrouperont une soixantaine de participants ont été initiées à l’issue d’un voyage d’études effectué en Malaisie, premier producteur mondial d’huile de palme. Avec 15 millions de tonnes par an, la Malaisie devance de peu l’Indonésie qui en produit 14 millions. Les 200 000 tonnes produites en 2007 au Cameroun apparaissent insignifiantes, pourtant le pays dispose de terres coutumières et domaniales adaptées à cette culture, et qui pourraient lui permettre de se faire une place au soleil, sur le plan mondial.
Jean Nkuete, vice-Premier ministre, ministre de l’Agriculture et du Développement rural qui présidera l’ouverture des travaux de ce séminaire invitera les intervenants à mettre des stratégies sur pied pour développer la filière huile de palme au Cameroun. Léonard Claude Mpouma, président général de l’Union des exploitants de palmier à huile du Cameroun (UNEXPALM) nous a situé sur la qualité des participants. Il y aura entre autres les producteurs agro-industriels (SOCAPALM, CDC, Pamol, Ferme Suisse, SAFACAM) ; les transformateurs (SCR-Maya, CCIC, CCO, CCC, NOSA) ; les planteurs villageois regroupés autour de l’UNEXPALM, les fournisseurs d’engrais (ADER, Yara, Atlantic), les fabricants d’unités d’extraction), les pouvoirs publics (MINADER, MINCOMMERCE, MINFI) et la recherche (IRAD, Pamol).
Source: Cameroun Tribune
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