Le leader de l'organisation terroriste Al Qaïda a été tué suite à une opération américaine au Pakistan. La communauté internationale se réjouit.
Par Rédaction Bonaberi.com
Oussama Ben Laden est mort : l’annonce défraie la chronique depuis ce matin, après l’annonce par les médias puis le président américain Barack Obama, qui a affirmé avoir autorisé il y a une semaine l’opération visant à capturer le leader du groupe terroriste Al Qaïda à Islamabad, la capitale du Pakistan.
Dans un long discours où on a senti que le président pesait lourdement ses mots, visant à la réconciliation avec le monde arabe, précisant être en guerre contre le terrorisme et non contre l’islam, mais aussi parlant avec une certaine humilité, sans doute pour ne pas pousser les différents groupements terroristes à contre-attaquer.
La nouvelle a réjoui les différents personnages politiques à travers le monde, notamment en France ou Ségolène Royal, Martine Aubry, Dominique de Villepin ou autres n’ont pas caché leur joie de ce qu’ils ont considéré comme un grand moment pour la démocratie, la justice et la liberté, estimant que les Etats-Unis pourraient enfin faire leur deuil.
Une nouvelle qui tombe comme une manne pour Nicolas Sarkozy, la politique étrangère française n’étant pas l’avantage principal du président entre les affaires libyenne et ivoirienne ; la France ayant soutenu les USA en Afghanistan, marquera sans doute des points.
D’après de nombreux observateurs, l’état actuel d’Al Qaïda qui est parfaitement organisée et décentralisée ne permet pas de dire que la mort de Ben Laden permettra de démanteler ou de faire s’effondrer l’organisation : une riposte serait même à craindre et la vigilance doit être accrue notamment en France et aux Etats-Unis.