Au cours de cette réunion, le ministre des Transports, Gounoko Haounaye, a fait une évocation des recommandations formulées pour assurer la sûreté dans l’aviation civile. Sur le plan opérationnel, il a cité “ [b la sensibilisation des Vips [personnalités importantes, à l’instar des ministres, des diplomates, ndlr] à l’obligation de filtrage sur les aéroports camerounais ]”. Concrètement, les bagages de ces personnalités seront soumis aux contrôles au même titre que ceux des autres usagers.
Selon les termes de l’annexe de l’arrêté du Premier ministre du 19 février dernier fixant les règles générales applicables en sûreté de l’aviation civile, le filtrage est la “ mise en oeuvre de moyens techniques ou autres en vue d’identifier et/ou détecter les armes, les explosifs ou tous autres engins dangereux qui peuvent être utilisés pour commettre un acte d’intervention illicite ”. Cet arrêté précise que tous les usagers sont soumis aux mêmes exigences en matière de sûreté de l’aviation civile. Aucune exception n’est énoncée.
Les autres recommandations du comité de sûreté de l’aviation civile sont, entre autres, l’organisation, en mai 2007, d’un exercice de sûreté à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Le même exercice qui devait se tenir à Douala avant la fin d’année 2007 est toujours en projet.
Par le Cns, le Cameroun voudrait, à en croire le ministre des Transports, “ [b prévenir et […] combattre toutes les formes de menaces dirigées contre la sûreté de l’aviation civile par la mise en place d’un arsenal de mesures et procédures de sûreté ]”. Les principaux objectifs sont la protection des personnes et la sauvegarde des biens… La réunion du Cns de vendredi était la première de l’année en cours. Cette institution a été mise sur pied en juillet 2004 par un décret du président de la République.
Source: Le Messager
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