Lieux d’habitude ouverts aux détaillants des échoppes et des marchés urbains, pourvoyeurs en produits de première nécessité, les magasins de la SOACAM Sarl (Société Alimentaire du Cameroun) de différentes villes du Cameroun ont reçu le 23 février dernier des ménagères, des jeunes gens et des adultes. Au marché d’Etoudi à Yaoundé, c’est par centaines que ces diverses composantes de la société, sont allées s’approvisionner en huile diamor, en lait, en boîtes d’allumettes, en thé, en sachets de sucre, en savon de ménage, en détergents et en riz.
L’opération de lutte contre la vie chère initiée par le ministère du Commerce en partenariat avec Nana Bouba Djoda, président du conseil d’administration de la SOACAM Sarl a également concerné les marchés d’Essos, du Mfoundi, de Mvog Ada et d’Ekounou à Yaoundé. Dans ces autres espaces commerciaux, on y a écoulé les 23 et 24 février de l’huile de palme. Au prix unitaire de 600 F le titre. Et pour une capacité ne dépassant pas 20 litres pour chaque ménagère.
Dans les magasins d’Etoudi, l’huile diamor se vendait à 950 F/l, le sac de riz à 13500 F, le sucre à 450 F, le savon 400 g à 300 F le morceau. Pour le président du conseil d’administration de la SOACAM : « Vendre aux ménages n’est pas mon boulot, mais en accord avec Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce et ami de longue date, il est question de lutter contre la vie chère en mettant quelques denrées de première nécessité à la portée des ménages. C’est ainsi qu’on a également programmé cette opération au marché Congo à Douala et à Ngaoundéré. Enfin, on souhaiterait que le gouvernement donne une impulsion pour les importantes opérations d’importation auxquelles nous nous adonnons ».
Au marché Mvog-Ada, Kamoni Geremy, grossiste qui vendait directement de l’huile de palme pour la première fois aux ménagères, l’expérience est à pérenniser car elle me permet d’entrer dans mes fonds sans passer par les intermédiaires. »
Source: Cameroon Tribune
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