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Les obstacles à l'investissement
(21/04/2008)
Les données qui figurent dans ces pages sont le résultat d'une enquête réalisée en 2007 par la Snv, la Gtz et le Gicam auprès des entreprises.
Par Jules Romuald Nkonlak

L'accès au financement : C'est l'argent qui manque le plus
Les banques, pourtant en surliquidité, n'accordent pas de crédit aux entreprises.

Dans le débat qui s'est ouvert à l'hôtel Hilton mercredi dernier, à l'occasion de la deuxième journée du forum d'investissement du Cameroun, le secrétaire exécutif du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), Martin Abéga, a surpris quelques personnes en indiquant que les banques commerciales n'avaient pas vocation à financer le développement. Sa sortie intervenait dans le cadre du problème de financement généralement évoqué pour justifier la faiblesse des investissements au Cameroun. Pour le secrétaire exécutif du Gicam, il faut penser à la mise sur pied de véritables institutions capables d'accorder des crédits aux investisseurs potentiels.

Un certain nombre d'enquêtes menées sur le climat de l'investissement au Cameroun par la Snv, le Gicam, la Gtz et la Banque Mondiale ont confirmé le fait que la question du financement était un obstacle important à la croissance et à la compétitivité des entreprises camerounaises. Un obstacle qui est encore plus important pour les petites entreprises. Une enquête réalisée en 2007 auprès des entreprises a permis de constater qu'un pourcentage important d'entre elles trouvaient que la disponibilité des financements n'avait eu aucun impact sur elles.

En réalité, c'est le système financier camerounais, selon les différentes enquêtes menées, qui doit être revu. Actuellement, il est composé de banques et institutions financières, d'institutions de micro crédits, et d'un marché financier dont la première opération obligataire a été lancée avec l'émission en avril 2005 par la communauté Urbaine de Douala d'un emprunt obligataire d'un montant de 7 milliards de F CFA et une introduction sur le marché (Société des eaux minérales du Cameroun) a eu lieu en juin 2006.
L'épargne collectée par le système bancaire camerounais correspond à 16,6% du produit intérieur brut (Pib). Ce qui est considéré comme faible. Ce pourcentage est d'ailleurs inférieur à celui d'un pays comme le Bénin (24,5%). En 2004, les crédits au secteur privé au Cameroun étaient estimés à 9,9% du Pib, contre une moyenne de 67% pour l'Afrique subsaharienne.

On note également ici la place importante occupée par la microfinance. Il représente 35,7 milliards Fcfa de dépôts et d'épargne collectés soit 6% des actifs du secteur bancaire et 4,6% du total des crédits au secteur privé.




Source: Le Jour Quotidien


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