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Les langues maternelles en question
(08/10/2009)
Du 14 au 19 décembre prochains, le Cameroun tiendra sa première édition du Festival des langues maternelles baptisé «Mola Festival», au palais des Congrès de Yaoundé.
Par Quotidien Mutations
Du 14 au 19 décembre prochains, le Cameroun tiendra sa première édition du Festival des langues maternelles baptisé «Mola Festival», au palais des Congrès de Yaoundé. L’annonce en a été faite hier mercredi 7 octobre par Emmanuel Bouolo Badoana, président du comité d’organisation dudit événement, au cours de la conférence de presse donnée à cet effet au siège de la Société internationale de la linguistique (Sil) sis au quartier Mvan à Yaoundé. Conférence à laquelle prenaient part le directeur général de la Sil, Nelis Van Den Berg, et Maurice Tadadjeu de l’Association nationale des comités de langues au Cameroun (Anaclac).

En rendant un hommage aux «avant-gardistes» de la promotion culturelle de nos langues maternelles, M. Bouolo Badoana a indiqué que l’objectif recherché à travers cette manifestation est de sensibiliser la communauté à l’usage de la langue maternelle, afin que celle-ci cesse d’être «considérée avec dédain». Une langue qui doit être «sauvée» parce qu’elle constitue «un instrument de développement» et non pas simplement par compassion, ajoute-t-il en rappelant le thème retenu pour cette édition: «Sauver la langue de grand-mère». De son côté, Nelis Van Den Berg n’a pas manqué de saluer cette initiative en laquelle il voit une «renaissance de l’intérêt aux langues camerounaises».


Près de 17 milliards pour relancer la filière café


Le vice-Premier ministre en charge de l’Agriculture et du développement rural Jean Kuété qu’accompagnait Luc Magloire Mbarga Atangana du Commerce ont reçu au nom du gouvernement le document de stratégie de développement de la filière café pour la période 2.010-2015. Les objectifs poursuivis sont d’augmenter les revenus des producteurs de café, d’accroître les exportations et d’améliorer la vie des habitants des zones rurales. Les besoins pour réussir cette mission sont estimés à 16.5 milliards de francs Cfa. Huit milliards sont déjà engagés par l’Etat camerounais, 10 autres pourraient être mobilisés par le Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc) et six milliards à collecter auprès des bailleurs de fonds internationaux.

L’étude a été financée par le Centre du commerce international et l’union européenne. La cérémonie de sa remise officielle s’est tenue à l’hôtel Mont Febe à Yaoundé en clôture du quatrième atelier d’appropriation qui regroupait les experts de la question. Au total ce sont 72 personnes qui ont travaillé sur l’enquête. Elles se recrutaient parmi les cultivateurs, usiniers, exportateurs, transitaires, contrôleurs de la qualité, les fabricants des pesticides, les organisations de la société civile, les distributeurs des intrants, les banquiers et les administrations publiques concernées dans la filière café.


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