Les Déesses, groupe de zouk
Composées de Lylah, de Philypa et de Edene, ces trois perles venues des Antilles et du Cameroun s’inspirent des Kassav, des Destiny’s Child, de Princess Lover, de Magic System ou de Jane Fostin.
"Notre rêve était de faire un groupe de chanteuse black, parce que c'est pas très courant dans le paysage musical français", déclare Philypa, la leader du groupe d’origine camerounaise. Du haut de ses 21 ans, cette franco-camerounaise est celle qui tient la vedette du groupe. Même si sa voix mélodieuse et fraîche est celle qui emplit les ondes et que c’est son "joli minois" qu’on voit le plus dans les clips vidéo, c’est pourtant ensemble que "Les Déesses", "un nom qui nous est venu naturellement", font vibrer les fans.
C’est au cours de nombreux castings organisés à Paris dans le monde de la danse, de la photo et du chant que ces trois jeunes métisses se sont rencontrées. Et qu’elles ne se sont plus jamais quittées, du moins sur scène. C’est ainsi qu’unies par leur goût pour la musique et la danse, elles décidèrent de former un groupe "black". De cette union naîtra quelque temps plus tard un premier single, "On a changé". "C’est un sujet que connaissent beaucoup de personnes d’origine antillaise ou africaine. Nos pays sont tellement loin que forcément on en arrive a vivre des situations pareilles: éloignement à cause du travail, des études, de la misère... Peu importe les raisons, à l'arrivée, c'est un sujet qui existe et qui revient souvent dans notre communauté!", soutient Lilah, l’autre membre du groupe.
Un titre qui a sonné comme le début d’une grande aventure. En effet, à sa sortie en juin 2007, le single faisait directement son entrée en 9ème place des ventes de singles en France pour prendre finalement la 5ème place. Un mois plus tard sortait leur premier album, "Saveurs exotiques", entièrement composé et réalisé par le chanteur congolais Kaysha, bien que les textes soient écrits pas Lilah, la martinico-guadeloupéenne. Cet album est entré en 11ème position des meilleures ventes dès la première semaine.
Sur cet album, "il y a 6 zouks environs, 4 coupé-décalés, 3 reggaeton et un RnB avec des featurings avec Benji des Neg marrons ou avec le groupe Ragga_dancehall" affirment-elles. Leur deuxième single, "Danse avec moi", beaucoup plus axé sur un rythme reggaeton, véritable invite à la danse, est "fait pour danser, s'amuser!", soutient Philypa. Même si le trio reste influencé par leurs modèles, elles proposent une musique afro-caribéenne aux sonorités teintées de musique urbaine, se démarquant ainsi des autres. Leurs musiques, tournant en boucle sur les chaînes musicales ou diffusées dans les radios locales, ne laissent personne insensible, encore moins les fans de zouk.
Source: Quotidien Mutations
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