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Le Dgi courtise les chefs d’entreprise
(31/03/2008)
Le directeur général des impôts a rencontré les chefs d’entreprises à Douala. Objectif : identifier les mesures à court terme pour relancer les investissements.
Par Léopold Chendjou
Dans le rapport 2008 du Doing Business, pour ce qui est de l’indicateur paiement des impôts, le Cameroun a régressé d’un rang. Il est passé du 165ème rang en 2007 à la 166ème place en 2008, sur un total de 178 pays. Dans les détails, l’on apprend qu’une entreprise de taille moyenne prend 1400 heures alors que la moyenne est de 321 heures dans la Cemac pour accomplir les démarches administratives nécessaires au paiement de ces impôts. En terme de nombre de paiement, il en faut 41 au Cameroun, et seulement 15 en France, 38 dans la Cemac. Ces quelques chiffres illustrent les contraintes fiscales qu’endurent au quotidien les chefs d’entreprises. Faut-il le relever, la question de la fiscalité est un facteur qui freine la reprise des investissements au Cameroun.

En attendant que les recommandations de la commission de reforme fiscale soient prises en compte, la direction générale des impôts (Dgi), face aux complaintes des milieux d’affaires, vient d’engager une rencontre avec différents corps socio-économiques. “ Il est question d’identifier quelques mesures administratives législatives et réglementaires susceptibles d’être prises à court terme dans le but d’améliorer l’environnement fiscal des affaires au Cameroun ”.

Jeudi 27 mars à l’immeuble siège du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), de nombreux chefs d’entreprises sont venus présenter à Laurent Nkodo, directeur général des Impôts, les problèmes rencontrés au quotidien avec l’administration fiscale. Et les récriminations sont nombreuses. On peut citer entre autres, les incohérences dans le recouvrement de la taxe foncière, la délivrance de la patente, le remboursement des crédits de Tva, le redressement fiscal, la responsabilité des inspecteurs vérificateurs…

C’est le procès du système fiscal camerounais qui doit être fait. Tellement il y a des injustices, tellement il y a des incohérences. Les inspecteurs des impôts sont comme des demi-dieux, ils sont vénérés. Pourtant, dans un système normal, l’agent du fisc n’est pas craint par un contribuable en règle avec l’administration fiscale. Ce n’est pas le cas chez nous. Nous vivons sous la hantise des redressements fiscaux… ”, se plaint le responsable administratif d’une société spécialisée dans la distribution du matériel informatique.

Système fiscal

Laurent Nkodo a reconnu qu’il y avait quelques imperfections dans le système fiscal camerounais, mais que celles-ci (les imperfections) seront corrigées. A certains griefs, le Dgi a immédiatement apporté des solutions, tout en invitant ses collaborateurs à être plus cléments vis-à-vis des contribuables de bonne foi. “ Certaines de vos doléances seront soumises à la haute hiérarchie, et la réponse ne va pas tarder… ”, a promis Laurent Nkodo.

André Siaka, président du Gicam, a vu en cette rencontre une concrétisation du partenariat noué entre le patronat camerounais et le gouvernement. Pour André Fotso, président de la commission économique et de promotion de l’entreprise, par ailleurs modérateur de la rencontre, il est important pour l’administration fiscale de ménager les entreprises et surtout les hommes qui les créent. Car, ce sont justement ces entreprises qui produisent les recettes fiscales qui permettent à l’Etat de jouer son rôle régalien.



Source: Le Messager


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