Comme souvent, à la CPI, seuls sont présents les anciens dirigeants des "petits" pays, et souvent des dirigeants qui se sont opposés d'une manière ou d'une autre à l'occident.
Hier mardi 19 février donc, Laurent Gbagbo se trouvait devant le procureur de la CPI, Fatou Bensouna qui déclarait:
« M. Gbagbo et les forces sous son contrôle sont responsables de la mort, des viols, des blessures graves et de la détention arbitraire de nombreux citoyens, respectueux des lois, perçus comme soutenant M. Ouattara »
Fatou Bensouna, qui par ses origines et sa couleur de peau, est uniquement présente pour donner une caution morale à l'occident déclarait aussi:
« M. Gbagbo est responsable de la mort d'au moins 166 personnes, des viols d'au moins 34 femmes et filles", a déclaré le procureur, affirmant que Laurent Gbagbo portait "la plus grande responsabilité pour certains des pires crimes" commis lors de la crise. »
Pas encore jugé, mais déjà déclaré responsable?
L'audience en principe, n'avait pas pour objectif de juger l'ancien président, mais simplement de valider si le dossier de l'accusation était recevable pour permettre la tenue d'un procès.
Près de 400 personnes ont manifesté devant le bâtiment de la CPI avant la tenue de l'audience, pour soutenir Laurent Gbagbo. Un Laurent Gbagbo apparaissant plutôt en forme, et qui devrait clôturer l'audience, le 28 février par une déclaration.
Pendant ce temps, évidemment, les exactions commises en grand nombre par les forces de Ouattara ne font l'objet d'aucune poursuite de la part de la CPI. « Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
Par Rédaction Bonaberi.com
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