Il s’agit de quatre accords de financement qui s’inscrivent dans les secteurs de
l’énergie, l’environnement, la santé et la transparence, et la gestion des
finances publiques. Le projet de développement du secteur de l’énergie ( Pdsen),
d’un montant de 65 millions de dollars devrait accroître l’offre en énergie,
surtout dans les zones rurales à travers la création d’un fonds d’énergie
rurale.
Le Pdsen selon Mary Barton –Dock, directrice des opérations de la Banque
mondiale pour le Cameroun et d’autres pays de la sous région Afrique centrale et
signataire des accords de financement, devrait également consolider les réformes
dans le secteur de l’électricité et apporter un appui à la
préparation des nouveaux investissements structurants dans le secteur, y compris le
projet Lom Pangar, afin de créer une base solide pour la croissance et la
réduction de la pauvreté au Cameroun notamment dans les zones rurales.
Le projet de renforcement des capacités en matière de transparence et de
contrôle dans la gestion des finances publiques (Prtctc) d’un montant de 15
millions de dollars quant à lui devrait contribuer à la mise en œuvre du nouveau
régime financier et à la modernisation des finances publiques dans le cadre de
la plate-forme mise en place par le gouvernement à cet effet. Selon Louis Paul
Motaze, représentant du gouvernement camerounais, il est attendu du projet une
plus grande efficacité de la dépense publique et l’amélioration du climat des
affaires à travers, d’une part, une meilleure interface entre les fournisseurs
privés et la commande publique et d’autre part la fourniture adéquate de
services publics essentiels.
Le projet de renforcement des capacités environnementales dans le secteur de
l’Energie (Precesse) -20 millions de dollars- va renforcer les capacités du
gouvernement dans sa gestion des impacts sociaux et environnementaux liés aux
investissements de grandes infrastructures énergétiques et miniers. Il permettra
d’augmenter le flux d’informations entre les populations affectées par ces
grands travaux et les décideurs. Un accent particulier sera mis sur le secteur
de l’énergie.
Le dernier projet est celui qui concerne l’appui aux investissements dans le
secteur de la santé (Paiss). Montant : de 25 millions de dollars. Il a pour
objectif d’augmenter l’utilisation et améliorer la qualité des services de santé
avec un accent sur la santé de la mère et de l’enfant et sur les maladies
contagieuses. Ce projet basé sur une approche sectorielle impliquant plusieurs
bailleurs de fonds, dans l’esprit de la déclaration de Paris voudrait permettre
au Cameroun d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, a
déclaré le représentant de la Banque mondiale.
Les projets signés hier, 30 octobre, par le gouvernement camerounais et la
Banque mondiale ont été préalablement approuvés par le conseil d’administration
de l’Institution le 24 juin 2008. Ainsi, la Banque Mondiale compte désormais 18
projets actifs au Cameroun d’un montant total de 544 millions de dollars dans
les secteurs de l’Energie et des Mines, des Forêts et de l’Environnement, de
l’Education et de la Santé du Développement local et urbain, des Transports et
de l’Agriculture. Source : La Nouvelle Expression
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