Djeuga Palace
Allées et venues incessantes, éclats de rire, ce cadre huppé de Yaoundé connaît un nombre sans cesse croissant de visiteurs à longueur de journée. Ce, jusqu’à une heure tardive de la nuit. Il en est ainsi depuis le lancement du présent festival du cinéma africain le 31 mai dernier à Yaoundé. Pour ces cinéastes étrangers logés pour la plupart en ces lieux, des dispositions ont été prises afin que leur séjour en terre camerounaise soit des plus chaleureux.
Ainsi, pour ce qui est de l’accueil, des hôtesses ont été affectées à la tâche. Tout comme au niveau de l’alimentation où l’art culinaire camerounais est présenté au menu des hôtes. Ce qui semble bien plaire aux bénéficiaires qui ne s’ennuient pas.
D’après Sacha Gankin, journaliste et envoyé spécial de la British Broadcasting Corporation (Bbc) aux Ecrans noirs, "l’accueil est bien. Tout est parfait." Catherine Hébert, cinéaste canadienne, n’en pensent pas moins, elle qui déclare à l’envi "Je me sens très à l’aise. On est très gâté, choyé. On mange tout et on découvre les mets camerounais". Si en journée l’ambiance est plutôt cool, l’effervescence gagne le Djeuga Palace une fois la nuit tombée. De jeunes filles légèrement vêtues, écument les lieux. Prennent place sur les fauteuils, donnent l’impression d’honorer un rendez-vous. Sourire aux lèvres, elles affichent une mine de gentillesse à tous les passants. Pendant ce temps, l’ascenseur fonctionne à plein régime. Des couples, bras dessus dessous, entrent et en ressortent… Sous les regards moqueurs de quelques curieux qui déambulent par là.
Source: Quotidien Mutations
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