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Initiative : Entreprises culturelles au Cameroun
(27/03/2008)
Le débat autour de l'existence ou non de ces structures est au coeur des débats.
Par Dorine Ekwe
Des Camerounais dans un theatre Du 17 au 20 mars derniers, artistes et entrepreneurs culturels se sont retrouvés dans les locaux de l'Institut des relations internationales du Cameroun (Iric). C'était dans le cadre des premières assises camerounaises des industries culturelles. Au cœur de ces échanges:la problématique de l'existence des entreprises culturelles au Cameroun. Pour Marcellin Vounda Etoa, directeur des éditions Clé on peut bel et bien parler d'entreprises culturelles au Cameroun. Seulement : "la plupart des entreprises culturelles qui existent au Cameroun fonctionnent sur une base familiale alors que l'on devrait passer à une gestion standardisée. Il faut une administration rigoureuse avec une gestion toute aussi pointue. C'est ce qui a par exemple fait le succès du salon du livre de Paris. Il faut que les responsables des trois quarts des festivals connus organisent des activités en continue tout au long de l'année et qui montrent qu'il y a toute une entreprise derrière. Malheureusement, ces festivals n'ont pas une émanation sociale qui leur permettrait d'asseoir leur renommée".

Des propos que confirme Robert Ngoun, professionnel en Management et carrières d'artistes pour qui, dans la plupart des cas, ces personnes travaillent plus dans le cadre associatif. "Il devrait exister de multiples entreprises culturelles au Cameroun mais je serais surpris que l'on en trouve plus de deux. Le plus souvent, il n'existe que des associations culturelles parce que dans la plupart des esprits du commun des acteurs culturels camerounais, l'association est la structure la plus adaptée pour la gestion économique des activités culturelles. Ils gagneraient plus économiquement à créer des activités économiques spécialisées dans le domaine culturel dans lequel ils excellent."
Il poursuit d'ailleurs: "le domaine dans lequel l'on devrait retrouver le plus d'entreprises culturelles est tout simplement celui du spectacle vivant. Dans ce domaine qui devrait particulièrement être le poumon économique de la culture est celui dans lequel l'on peut et ou l'on doit retrouver les entreprises commerciales et spécialisées notamment : dans la Production de spectacles, dans l'entreprenariat des tournées, dans la diffusion de spectacles, dans l'organisation de spectacles, dans la gestion de carrière d'artistes ou agents artistiques ou managers artistiques…".

Côté organisateur toutefois, on appelle les uns et les autres à être plus tempéré. C'est le cas de Ambroise Mbia, le directeur des Retic qui demande de ne pas "sous-estimer le travail qui est fait par rapport à certains pays africains, des manifestations organisées au Cameroun sont des manifestations d'envergure si non, elles ne draineraient pas autant de monde. Il est important que les gens respectent ce que nous faisons car, ce n'est pas facile de se lancer dans ce créneau". D'après Vincent Mambachaka, le directeur de l'espace Linga téré en république Centrafricaine de préciser en insistant sur l'absence de réglementation autour de la question : "On ne peut pas penser qu'il n'y ait pas d'entreprise de ce type. C'est tout juste qu'il y a un vide juridique. Je ne pense pas qu'on puisse dire que les cassettes et Cd que nous achetons ici et là ne sont pas l'œuvre d'une structure qui les a produite. C'est certainement une entreprise de production qui crée des produits culturels.

Source:
Quotidiens mutations 







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