Il l'accuse d’être à l’origine des divorces de ses sœurs parce qu’il leur " a déjà trouvé des maris blancs ".
Et selon lui, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le fait que son épouse Odette et sa fille de 19 ans, sont sur la prochaine liste de départ pour la Belgique de ce beau-frère, devenu Belge de nationalité. " Il a déjà enlevé sa nièce mariée à un gardien de la paix avec qui elle a eu trois enfants et deux de ses sœurs dont l’une laisse un enfant de 16 ans. Et maintenant, c’est à mon foyer qu’il s’attaque, je ne le laisserai pas faire ", a déclaré le plaignant.
D’après Joseph, le procès verbal de constat d’abandon de foyer conjugal et la sommation de réintégrer le foyer conjugal, ont été faits. Odette l’épouse du plaignant, a en effet quitté son domicile conjugal depuis le 14 avril 2008, emportant avec elle ses effets personnels pour s’installer dans la maison de ses parents au quartier Essos, où l’époux a été mis en garde de ne point s’y rendre. Pour le mari abandonné, c’est sur instigation des membres de la belle- famille, en l’occurrence, le nommé Jules Julien N., grand-frère de l’épouse, que son foyer s’est disloqué.
A ce jour, poursuit Joseph, sa femme et ses trois enfants ont déserté le domicile familial, le laissant tout seul. Et toute tentative pour récupérer sa famille, regrette Joseph, a été non seulement vaine, mais aussi, " c’est à coup de machette et des violences extrêmes " qu’il a " été chassé ". Témoignant aussi que l’huissier de justice qui s’était rendu sur les lieux à Essos pour des constats, avait échappé à ces violences de justesse. Ainsi, pour s’y rendre pour une éventuelle enquête ou un renseignement, " il faut être accompagné d’un policier car ces gens là sont des animaux ", a-t-il prétendu.
Rencontrée au domicile de ses parents à Essos, Odette l’épouse accusée, ses trois enfants et quelques membres de sa famille ont plutôt réservé un accueil pacifique. " J’ai un œil malade sans compter tous les autres différents maux dont j’ai été victime à cause de la violence de mon mari ", a dit Odette, qui, de temps en temps, était soutenu dans ses déclarations par un de ses fils.
Selon cette dame, elle a quitté son ménage à cause des menaces proférées par son mari qu’elle accuse de violences et même d’infidélité : " je reconnais avoir quitté mon foyer, mais c’est pour ma survie et celle de mes enfants." Quid des " maris blancs " ? La dame ne reconnaît aucun fait. La fille aînée de la maisonnée dit avoir sa fille en Europe, épouse d’un Européen, mais qui n’a rien à voir avec son frère : " si mon beau-frère a des problèmes avec sa femme, qu’il n’y mêle pas la famille. " Quant à tous ces papiers délivrés par l’huissier de justice, jusqu’à la citation directe, la dame et les membres de sa famille qui sont appelés à comparaître devant le tribunal de première instance de Yaoundé au Centre administratif le 15 juin prochain, affirment n’être au courant de rien car ils n’ont reçu aucune signification. L’huissier de justice détenant les dossiers du plaignant, joint au téléphone, a affirmé que nulle part dans les rapports de ce dossier, ne figure une tentative de menace de l’agent judicaire qui avait été déplacé pour Essos. Réfutant ainsi la déclaration de Joseph.
Source: Quotidien Mutations
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