Malgré la baisse des prix acceptée par Guinnes, les prix ne changent pas dans les bars.
Un tour dans quelques bars de Douala permet de s'en rendre compte. A Bali, au lieu dit Ancien Mont Cameroun, ainsi que les bars qui jonchent cette avenue, continuent de vendre, pour la plus part, la petite Guinness à 500 francs Cfa, au lieu de 450 francs Cfa. La Smirnoff, la Malta, et la Malta Quench continuent d'être vendues avec la marge de 50 francs Cfa de plus que les prix finalement maintenus par le ministère du Commerce.
Du côté de Bonadibong, les responsables des dépôts de boissons reconnaissent pourtant les nouveaux prix, et disent livrer les boissons aux prix convenus. Seulement, dans les alimentations, les prix sont restés inchangés. " Le ministre a parlé, les médias ont relayé, mais si nous appliquons ces nouveaux prix là nous allons perdre. Le respect de ces prix commence au sommet. C'est ce qui fait que pour le moment rien n'a changé ", lance ce propriétaire d'un débit de boisson sis à Bonadibong. A Akwa, au lieu dit " Service plus buvette ", à la Rue Bebey Elamè, la petite Guinness, la Malta, la Smirnoff, la Smooth coûtent toutes 500 francs Cfa. La grande Guinness coûte 850 francs. La Satzenbrau, quant à elle, se vend à 600 francs Cfa.
Dans le même temps, le vendredi 14 août dernier, un communiqué de la société Guinness S.A, indiquait la procédure à suivre. " Guinness Cameroun Sa invite par conséquent ses partenaires commerciaux à se conformer à ce gel des prix, le temps de finaliser les discussions prévues au sein du comité conjoint. Nos équipes de vente se chargeront d'expliquer aux partenaires commerciaux les ajustements prévus pour compenser, en tant que de besoin, le manque à gagner que pourrait causer ce changement ", indique le communié de Guinness Cameron Sa. Mais depuis plus de six jours, les prix sont restés inchangés.
A la Douche municipale, le point de rencontre des voyageurs "l'Oasis" n'est pas resté indifférent. Les prix des produits Guinness sont les mêmes. Pour les habitués, tout semble normal. "Nous n'avons pas de problèmes. Quelque soit le prix, nous nous allons toujours boire", lance Arnaud, consommateur des dits produits. Pour se défendre, certains commerçants indiquent qu'ils attendent épuiser l'ancien stock de boissons, avant de rentrer dans la danse des nouveaux prix.
Source: Quotidien Mutations
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