Ce week-end se déroulait à Montreux, en Suisse le 13e sommet de la francophonie. A cette occasion, les chefs d'Etat membres allaient élire le nouveau SG de l'organisation internationale de la francophonie, poste actuellement occupé par Abdou Diouf, ancien président sénégalais et en course pour sa propre succession.
Si d'après de nombreuses sources, Calixthe Beyala a affirmé être candidate, les choses sont plus compliquées dans les faits. En effet, si la romancière avait milité et s'était présentée en tant que candidate, elle n'aurait été soutenue ni par Paris ni par l'Etat camerounais, apprend-on respectivement sur le Journal du Dimanche et sur le Quotidien Le Jour.
Pour l'Etat camerounais, Calixthe Beyala ne peut être soutenue car est de nationalité française ; le Cameroun ne reconnaissant pas la double nationalité, ne considère par l'écrivaine comme une ressortissante de son pays et n'appuiera pas sa candidature qui est du ressort de la France.
Seulement, affirme le Jdd, Paris n'avait pas adressé de lettre de candidature pour Calixthe Beyala au Canada qui assure la présidence de l'organisation. Officiellement donc, elle n'était pas candidate à la présidence de l'OIF.
Si cette dernière s'était dit confiante, affirmant avoir mené de nombreux combats dans sa carrière, c'est finalement Abdou Diouf qui aura été relu à l'unanimité. En poste depuis 2002, l'ancien président sénégalais qui avait reçu le soutien de Nicolas Sarkozy continuera donc son œuvre à la tête de l'OIF.
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