Le Cameroun abrite la 33è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dès ce dimanche 09 janvier 2022. Le pays hôte affronte le Burkina Faso match d’ouverture à partir de 17h heure local.
A quelques heures du coup d’envoi, Franck Essi rappelle dans une publication que la vie continue même pendant la CAN : « Le Cameroun demeurera le Cameroun. Un pays qui ne manquera pas de montrer sa fierté et son hospitalité. Un pays où on ne saura pas cacher nos tares. Un pays divisé. Un pays aux dirigeants qui se comportent comme des passagers clandestins. Un pays dont le peuple étouffe et encaisse les attaques à son pouvoir d’achat et à son bien-être », écrit le secrétaire général du Cameroon People Party (CPP).
*PENDANT LA CAN….*
*La vie continue.* La vie de la République continue. La vie des gens continue. Nos vies continuent.
*Les problèmes persistent.* Les problèmes d’accès aux services de base (Eau, électricité, santé, etc) demeurent. Les graves crises persistent. Crises socio-politiques, crises sécuritaires, crise de la gouvernance, etc.
*Les besoins demeurent.* Besoins de se nourrir, de s’éduquer, de se soigner, de vivre en sécurité, de vivre dans la dignité.
*Les lois ne sont pas suspendues*. Elles s’appliquent toujours à tous.es et à tout. Elles doivent être respectées. Leurs violations doivent être sanctionnées.
*Les droits et les devoirs citoyens ne sont pas suspendus*. On peut toujours contribuer. On peut toujours dénoncer. On doit continuer à exercer ses libertés.
*Le Cameroun demeurera le Cameroun.* Un pays qui ne manquera pas de montrer sa fierté et son hospitalité. Un pays où on ne saura pas cacher nos tares. Un pays divisé. Un pays aux dirigeants qui se comportent comme des passagers clandestins. Un pays dont le peuple étouffe et encaisse les attaques à son pouvoir d’achat et à son bien-être.
Nous ne ferons pas semblant d’être ce que nous ne sommes pas.
Nos dirigeants ne feront pas semblant de ne plus nous produire des scandales.
Notre Président de la République ne fera pas semblant d’être proche de son Peuple.
Nos crises ne s’estomperont pas.
Pas besoin de perdre du temps avec des faux semblants.
Chacun d’entre nous agira en fonction de ses priorités. Que l’on soit libre ou en prison, opprimé ou oppresseur, riche ou pauvre, en paix ou en insécurité, nous agirons en fonction de nos conditions et de nos priorités.
L’ Afrique nous verra tels que nous sommes. Et ce n’est pas si grave. Parce que c’est la vérité, c’est ce que nous sommes aujourd’hui.
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