La chaîne de télévision France 3 a diffusé un reportage intitulé « Faut pas rêver, avec une destination précise : le Cameroun.
Pendant près de deux heures donc, la chaîne se propose de montrer certaines facettes du Cameroun, à travers plusieurs thèmes : « Dans la peau d'un sapeur. La mode au Cameroun. - Tropical PMU. Les Camerounais parient sur les courses de chevaux. - Les aventuriers de la piste. Deux routiers traversent le pays. - Pinguiss mania. Une danse qui fait fureur. - Le culte des crânes. Funérailles en pays bamiléké. - SOS gorilles. Une plante pour sauver les gorilles. - Les diamants de Mobilong. ».
C’est ainsi qu’on découvre un Cameroun intéressé par la « sape », un monde déjà présenté par de la Villardière avec son documentaire « Les Africains de Paris. On voit au passage le chanteur makossa Sergeo Polo, et de nombreux autres donc, vouer un véritable culte aux nouveaux habillements branchés. Une mode qui aurait fait son trou à tel point que des concours soient organisés pour récompenser les meilleurs « sapeurs ».
Une véritable drogue pour les adeptes, qui côtoient d’ailleurs d’autres adeptes d’un tout autre style de religion : les paris sportifs, notamment sur les courses de chevaux avec le Pmuc. Le spectateur découvre au fil des minutes une partie du Cameroun qui parie tous les jours, espérant changer sa vie. Plus qu’une réelle envie de gagner, c’est l’espoir qui maintient ces parieurs prêts à tout pour remporter le pactole, comme consulter des marabouts qui consulteraient les astres pour leur donner les numéros gagnants.
La documentaire flirte parfois avec la caricature, et abordant assez maladroitement les traditions de l’ethnie Bamiléké, résumées semblerait-il par le très célèbre « culte des crânes » : avec un thème sur les cérémonies funéraires de la tribu de l’Ouest du pays, le documentaire s’attarde particulièrement sur cette pratique prétendument répandues.
D’autres thèmes comme la passion pour la nouvelle danse Pinguiss, continuent de montrer les différentes modes et habitudes très colorées au Cameroun. Des points plus « sérieux », comme la survie des gorilles au Cameroun, avec les enjeux autour de la sauvegarde de la forêt et de la production d’huile de palme, ou les diamants de Mobilong, archétype de la création d’emploi par l’exploitation des ressources, sont abordés dans le documentaire.
Cameroun : faut pas rêver
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