La joie vannetonne
Patrice Legueun et Eugène Ekobo Njoh formaient la charnière centrale de la
défense de Vannes OC pour affronter Nice en demi-finale de la coupe de la Ligue.
D'entrée, les Vannetais étaient mis sous pressions par Rémy et Faé qui mettaient
déjà à contribution Revel sur une frappe détournée (3e). Dans la foulée, il
était suppléé par Ekobo qui repoussait in-extremis une frappe de Mouloungui.
Les 20 premières minutes allaient être à cette image, la défense vannetaise à la
peine sous les assauts de Rémy, de Mouloungui et Bamogo. Ensuite, les visiteurs
allaient légèrement sortir la tête de l'eau et faire jeu égal avec leurs
adversaires, sans se procurer de réelles occasions. Déjà dominés, ils allaient
en plus subir un coup du sort, Ekobo sortant sur blessure, touché au genou
droit.
Peu avant la mi-temps, les Aiglons allaient encore se procurer deux énormes
occasions de Rémy, qui allait la première fois trop pousser sa balle face à
Revel, et la deuxième fois voir son centre bien repoussé par un superbe tacle de
Martot. A la mi-temps, les deux équipes étaient toujours à égalité malgré une
domination sans partage des Niçois.
De retour des vestiaires, Vannes allait afficher un autre visage, se montrant
clairement plus offensif. Un centre certes imprécis de Quintin allait annoncer
la couleur (48e). Quelques minutes plus tard, Gimbert allait s'échapper dans le
dos de la défense niçoise et être devancé par une excellente sortie de Lionel
Letizi (54e). Le danger était déjà sur Nice qui n'allait pas réagir.
Et ce qui se pressentait allait alors survenir ; partant à la limite du hors-jeu
encore une fois, Gimbert allait se présenter face à Letizi, qui allait encore
une fois remporter le duel, mais subir le contre défavorable car la balle allait
revenir dans les pieds de l'attaquant breton qui n'avait plus qu'à pousser le
ballon dans les buts vides : 1 à 0 pour Vannes (60e).
Sur leur lancée, les Vannetons allaient s'enflammer et s'amuser face à des
Niçois un peu dépassés. Legueun allait même réaliser un superbe déboulé : après
avoir récupéré la balle dans les pieds de Modeste, il allait traverser tout le
terrain et adresser une frappe des 30 mètres sans danger pour Letizi. (77e).
Mais l'entrée de Ben Saada allait tout changer côté Niçois, car il allait
apporter un souffle nouveau sur son côté gauche, à l'image de son festival face
à trois joueurs avant d'adresser un centre (83e). Quelques minutes plus tard,
bien servi par Hellebuyck, il allait faire parler sa pointe de vitesse avant de
tromper Revel : 1 but partout (87e). Logiquement, les deux équipes allaient se diriger vers les prolongations.
D'entrée, Rémy allait se mettre en évidence en crochetant deux défenseurs avant de trouver le montant de Revel sur une frappe à bout portant.Le ton était donné,
et les Aiglons allaient mettre sous pressions les Bretons : Revel allait devoir repouser une bonne frappe de Rémy (99e),
avant de se coucher parfaitement sur une frappe en pivot de Modeste (101e). A la fin de la première période, les deux équipes
étaient toujours à égalité grâce à un excellent Revel.
La seconde partie allait être moins rythmée, la fatigue se faisant sentir, et on allait se diriger vers la fatidique séances des tirs aux buts.
Rémy, pourtant excellent pendant le match, allait buter sur Revel d'entrée. Letizi allait réagir en arrêtant la frappe de Khiter, mais Rool derrière n'allait
pas confirmer et trouver la transversale, et Bourhani allait offrir une qualification méritée à Vannes qui aura su résister et répliquer aux attaques de Nice.
Revel, omniprésent pendant la rencontre aura confirmé son statut d'homme des penalties, après en avoir arrêté 5 face Valenciennes en 16E et 2 face à Metz en quarts.
Vannes jouera donc la finale face à Bordeaux qui a disposé du Psg d'Edel 3 à 0 au parc, et ce sera l'occasion pour Ekobo Njoh et Patrice Legueun de porter la coupe de la Ligue et éventuellement de
disputer l'Uefa.
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