Depuis ce jeudi 08 octobre 2015, le Camerounais Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de Football(Caf) depuis 27 ans, a hérité de la présidence par intérim de la FIFA, après la suspension de 90 jours de toute activité liée au football prononcée contre Joseph Sepp Blatter par le comité d’éthique de l’instance faitière du football mondial. Le suisse, à la tête de la FIFA depuis 17 ans a été suspendu en même temps que Michel Platini, président de l’UEFA qui écope aussi de 90 jours, Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA (90 jours), l’ancien Vice-président de la FIFA Chung Mong-joon (6 ans et 100 000 francs suisses d’amende).
Issa Hayatou prend la tête de l’institution à titre intérimaire conformément aux articles 30, al. 6 et 32, al. 6 des statuts de la FIFA. Il devrait régner jusqu’au 26 février 2016, date à laquelle un nouveau président sera élu à la tête de la FIFA.
Issa Hayatou s’est engagé à assumer pleinement cette tâche et promet de consacrer tous ses efforts à l’organisation, les associations membres, les employés, les partenaires ainsi qu’aux supporters du monde entier.
«La FIFA reste pleinement engagée dans le processus de réformes, lequel a besoin du soutien et de l’adhésion du public. Nous continuerons de coopérer pleinement avec les autorités et de suivre l’enquête interne, quelles que soient ses conclusions.» A indiqué le natif de Garoua.
Quand il bouge à Garoua, on l’entend jusqu’à Douala
Seulement, son leadership est vigoureusement contesté par Geoffroy Garétier, un des célèbres consultants de la chaines d’info sportive en continue, Infosport+, du Groupe Canal+.
Pour lui, le fait qu’Issa Hayatou, le «vrai allié de Blatter», assume l’intérim à la tête de la FIFA est «le symbole ultime de ce funeste champs de ruine de la FIFA», a-t-il indiqué dans une émission spéciale consacrée à cet évènement qui agite la planètee football. «Si Hayatou est à la tête de la FIFA, mais alors, ma foi, il faut tout arrêter parce qu’il a tellement de casseroles.
Quand il bouge à Garoua, on l’entend jusqu’à Douala.» A-t-il déclaré, courroucé. Le consultant français est allé jusqu’à qualifier la FIFA d’ «Etat islamique du foot», indiquant qu’il n’y a que du négatif dans cette organisation.
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