Eto'o a rencontré Ali Bongo et parlé de sa fondation
(13/08/2011)
En visite au Gabon, le capitaine camerounais Samuel Eto'o a rencontré le président gabonais et parlé de la très prochaine ouverture de sa fondation au Gabon.
Par Rédaction Bonaberi.com
En plein dans l’actualité avec la possibilité de son transfert en Russie pour y toucher un salaire record de 20 millions d’euros annuels, Samuel Eto’os’est rendu au Gabon pour y rentrer Ali Bongo et annoncer le lancement de la fondation Samuel Eto’o au Gabon.
Une visite pendant laquelle Eto’o s’est défini comme un enfant de l’Afrique, insistant sur le fait de ne plus appartenir seulement au Cameroun, mais à tout un continent. Il a au passage salué son « grand frère » Ali Bongo qu’il a remercié pour son aide dans le projet de la fondation, qui verra le jour avec notamment Didier Drogba et Michael Essien.
« [i Il y a quelques années, ma carrière sportive avait pris un sens. J’avais 14 ans, j’ai eu l’immense bonheur de rencontrer un monsieur qui n’était forcément pas riche financièrement, mais qui avait un cœur énorme et qui était aussi amoureux du football que moi. Il m’a donné ma chance, m’a permis de jouer dans de meilleures conditions et de devenir l’enfant de l’Afrique que vous connaissez tous. Quand j’ai signé mon premier contrat au Real de Madrid, je pensais déjà à la fin de ma carrière. Je me disais, dans quelques années je ne serais plus dans les stades. Mais mon souhait, c’est de voir d’autres jeunes jouer. C’est pourquoi je me suis lancé dans l’aventure : j’ai créé ma fondation. J’ai eu le plaisir d’avoir depuis quelques années quelques jeunes Camerounais au Barça, à Majorque, aujourd’hui à Malaga. J’ai eu la chance aussi d’avoir une grande amitié avec mon grand frère [Ali Bongo, NDLR] et je me suis dit, Eto’o n’est pas l’enfant des Camerounais. Je suis l’enfant de toutes les mamans africaines et pourquoi je ne laisserais pas quelque chose qui fasse le bonheur de ces autres mamans.
Je suis venu aujourd'hui avec la permission de mon grand frère [Ali Bongo, NDLR] pour lancer la fondation Samuel Eto'o au Gabon, pour que dans dix ans nous ayons des équipes prêtes pour gagner la coupe du monde, parce que c’est mon rêve. J’ai encore trois ou quatre ans dans le football, j’espère gagner la coupe du monde avec le Cameroun mais ça sera la coupe du monde des Africains. Si je ne peux pas le faire en tant que joueur, il faut que mes jeunes frères le fassent à ma place] », a-t-il déclaré à la presse avant de s’adresser directement au président gabonais : « [i Et pour cela grand-frère, je vais vous dire merci, parce que grâce à vous tout cela prend forme. Et j’aimerais aussi préciser quelque chose : ça ne coûtera rien, à part bien sûr les installations que mon grand frère a bien voulu mettre à ma disposition. Mais, le gouvernement gabonais ne dépensera rien. Eto’o n’a pas pris d’argent ! Je ne prends pas l’argent en Afrique pour l’amener ailleurs. Au contraire, je dois trouver des solutions pour aider mon grand frère qui a déjà des tâches énormes.
J’ai déjà mon image. J’amènerais d’autres frères… Didier [Drogba], Michael [Essien], pour que tous ensemble nous nous réunissions autour d’une table pour un déjeuner ou un diner, selon la volonté de notre grand frère, pour une levée de fonds, ces fonds qui nous permettront de gérer notre fondation pour que nous puissions donner une meilleure éducation à ces jeunes et surtout qu’il puissent prendre du plaisir en jouant au football.] »
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