Les deux journalistes avaient été convoqués par le sous-directeur des enquêtes économiques de la police judiciaire «agissant au nom du procureur», pour des motifs qui devaient leur être «révélés séance tenante».
Devant cette procédure pour le moins inhabituel, les deux journalistes ont préféré envoyer leur avocat, pour s'enquérir de la situation devant la police judiciaire.
Selon des indiscrétions, Marie Noëlle Guichi et Jean François Channon auraient été convoqués dans le cadre de l'«Affaire Albatros», du nom de cet avion que l'administration avait acquis pour les déplacements du chef de l'Etat et qui s'est avéré hors d'usage, selon certaines sources.
Dans l'édition du Messager de ce lundi, les deux journalistes avaient publié une enquête intitulée : «Affaire Albatros : des auditions en cascade.
Les acteurs entendus et ce qu'ils ont dit», enquête qui pour certaines autorités, révélaient les secrets de l'instruction en cours.
L'«Affaire Albatros» a déjà conduit à l'audition de personnalités influentes telles que Jean Marie Atangana Mebara, ancien ministre d'Etat et secrétaire général de la présidence de la République au moment des faits, mais également Yves Michel Fotso, ancien directeur général de la compagnie de transport aérien Cameroon Airlines (CAMAIR), dont on aurait par ailleurs, retiré le passeport ainsi que le droit de décoller du Cameroun avec ses avions privés.
Selon certaines sources, l'aéronef en question, fabriqué en 1981 était cloué au sol dans un aéroport américain au moment de son acquisition.
Un accident aurait failli survenir avec le Président Paul Biya à bord, dès son premier vol. Cet incident avait poussé le chef de l'Etat camerounais à réclamer des comptes à certains de ses collaborateurs impliqués dans l'achat de cet avion, selon les observateurs à Yaoundé.
Source: L'intelligent
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