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Déclarations : Quand la Françafrique finance les présidents
(13/09/2011)
Robert Bourgi, avocat, a accusé Jacques Chirac, Jean Marie Le Pen et Dominique de Villepin d'avoir reçu des Fonds de présidents africains.
Par Rédaction Bonaberi.com
Une bombe vient d’éclater dans le milieu politique français : Robert Bourgi, avocat, vient de révéler en citant de nombreux noms des tractations entre des chefs d’Etat africains et des hommes politiques hauts placés en France.

Ainsi, Jacques Chirac et Dominique de Villepin, respectivement anciens président et premier ministre français auraient reçu pendant 10 ans des dizaines de millions de dollars de fonds occultes.

« M. Jacques Foccart m’a dit à moi que ces pratiques existaient même du temps de M. Pompidou, même du temps de M. Giscard d’Estaing et même du temps de Miterrand », a déclaré à Challenges.fr l’avocat qui a affirmé avoir été formé par l’ancien patron de la cellule africaine de l’Elysée : il aurait appris que la clé de la longévité était le silence, les secrets ne devant jamais s’échanger à plus de deux.


« J’étais le porteur de valises de Chirac puis Villepin. Foccart m’avait appris que les vrais secrets ne s’échangeaient qu’à deux, jamais à trois. Il m’avait aussi dit de ne jamais toucher au pétrole, ni aux armes. Personne ne m’a jamais interrogé… J’ai toujours atterri au Bourget ou à Roissy sans être embêté. Une seule fois, j’ai eu peur. Un soir de manifestations, accompagné d’un émissaire africain, j’ai traversé Paris avec 4 millions d’euros en petites coupures dans le coffre de ma voiture », a confié le Libano Africain au Journal du Dimanche.

Des révélations qui ont bien évidemment semé la pagaille dans le landerneau politique français : Michel de Bonnecorse, ancien M. Afrique de Chirac a déclaré que l’entourage de Nicolas Sarkozy avait reçu sa part du gâteau. Un ancien proche de Jacques Chirac a en revanche mis émis un sérieux doute quant aux propos de Bourgi : « Lorsque Jacques Chirac m’a nommé à la Coopération, il m’a convoqué à l’Elysée et a été absolument formel. Il m’a donné pour consigne absolue de tenir Robert Bourgi à l’écart de tout ce qui concerne les affaires africaines. Dans ces conditions, je le vois mal laisser entre Robert Bourgi dans son bureau à l’Elysée avec des valises et compter lui-même les billets. C’est absolument inimaginable », a-t-il déclaré à l’AFP.

Dans ce jeu de déclarations, Jean Marie Le Pen, habituellement à contre courant des « bonnes habitudes » de la République, en prend aussi pour son grade : l’ancien président du Front National aurait reçu un coup de pouce d’Omar Bongo, défunt président gabonais. « Je le dis aujourd'hui, je n'aime pas faire parler les morts, M. Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo et le président Bongo a financé la campagne électorale de M. Jean-Marie Le Pen en 1988. J'affirme aujourd'hui que M. Jean-Marie Le Pen, avec le discours xénophobe et raciste qui est le sien, a fait le détour de Libreville et d'Abidjan avant les élections présidentielles de 1988. Peu de Français savent que ce raciste et ce xénophobe était allé à Libreville et à Abidjan »

Des propos évidemment démentis par le concerné qui les a taxés de faux et ridicules.


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