C’est la deuxième vague de désignation après celle du 25 janvier dernier qui avait vu quatre nouveaux chefs de missions diplomatiques nommés. Comme c’était déjà le cas le mois dernier, l’on peut relever l’effort qui est désormais fait pour la désignation à ces hautes fonctions de personnels diplomatiques formés, et non plus seulement des politiques.
Sur les cinq désignés hier, quatre sont en effet des diplomates.
Ce qui vient quelque peu satisfaire une revendication jusque-là des produits de ce corps, pour l’essentiel issus de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) et qui continue d’attendre l’adoption d’un statut particulier des personnels diplomatiques. Même Mahamat Paba Sale, enseignant d’Universités n’est pas très étranger au milieu, lui qui a notamment occupé les fonctions de ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, avant de se voir désigner ambassadeur auprès du Royaume du Maroc à Rabat.
L’autre spécificité des textes présidentiels d’hier, c’est la nomination de représentants permanents auprès de l’Union européenne à Bruxelles en Belgique et auprès de l’Union africaine à Addis Abeba. Ces postes étaient jusque-là occupés par les ambassadeurs en Belgique et en Ethiopie. A ce jour, de nombreux postes restent à pourvoir, notamment la Belgique depuis la disparition de Isabelle Bassong, le Maroc d’où part Mahamat Paba Sale, la République centrafricaine… Nous reviendrons plus en détail sur la présentation des autres dont les portraits ne sont pas détaillés dans notre journal.
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