« Approche parcellaire » et impasse
Le leader du parti Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a dénoncé tout particulièrement la gestion de la crise anglophone. « On n’est point étonné qu’une telle approche parcellaire nous conduise à une impasse car comment comprendre la mise en œuvre du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion sans le préalable de la négociation d’un cessez-le-feu ? » a-t-il demandé.
Enfin, la crise anglophone a également été évoquée par le leader sécessionniste, Samuel Sako, président par intérim de la République autoproclamée d’Ambazonie. Installé aux Etats-Unis, il a commenté les exactions commises dans les zones anglophones et les récentes tensions entre les différents groupes armés.
« Tous les enlèvements pour réclamer une rançon, le fait de tuer un citoyen ou un autre combattant, ainsi que toute autre forme de criminalité, sont strictement interdits », a-t-il martelé.
Le leader sécessionniste a également indiqué qu’il ne participerait pas à la conférence anglophone souhaitée par les responsables religieux, mais déjà reportée à deux reprises. Selon lui, ce rendez-vous est une bonne initiative, mais devrait se tenir hors du territoire camerounais, pour permettre à la diaspora d’y participer.
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