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Comment les Lions dépassent la Fécafoot et le Minsep
(06/06/2008)
Les écarts de comportement des joueurs de l’équipe nationale fanion du Cameroun sont le plus souvent favorisés par le laxisme et le mutisme des dirigeants. Commentaire.
Par Honoré Foimoukom

Au regard de l’amateurisme et de l’improvisation observés dans la gestion des stages des Lions Indomptables tant au Cameroun qu’à l’étranger, il y a lieu de ne pas être surpris par l’incident du vendredi 30 mai entre le Lion Indomptable Samuel Eto’o Fils et le journaliste Philippe Boney à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Avant la conférence de presse avortée, les hommes de médias sont dans tous leurs états. Ils en ont après les Lions Indomptables car, au cours de la semaine, ils n’ont pas pu les rencontrer – comme le prévoyait le programme officiel du stage –, à la fin des deux séances d’entraînements (mardi 27 et jeudi 29 mai) ouvertes au public et à la presse.

A cause de l’important dispositif sécuritaire érigé autour des Lions Indomptables par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et le ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep) : des vigiles, des policiers et gendarmes (en tenue et en civil), et même des chiens méchants.

Pour une des rares fois, tout un établissement hôtelier de la capitale a été réquisitionné comme tanière des Lions Indomptables. Les seuls clients à l’hôtel ce sont les Lions, l’encadrement technique, l’encadrement médical et toute personne ayant une tâche bien précise au sein de l’équipe nationale. Tout est verrouillé. Il n’ y a pas de visites à l’hôtel. Durant tout le séjour de Otto Pfister et ses poulains dans cet hôtel, aucun autre client ne doit être accepté. Les clients qui s’y trouvaient avant l’arrivée des Lions Indomptables sont rapidement remboursés et priés de libérer. Des parents (épouses, frères ou sœurs, papas ou mamans…) venus accompagner des Lions à l’hôtel sont bloqués à l’entrée. Seul le joueur y accède. Un dispositif qui n’a pas du tout été du goût des Lions Indomptables. Des éclats de voix se sont d’ailleurs fait entendre entre certains Lions et des personnes chargées de veiller au respect de ces consignes sécuritaires.

Laisser-aller

Avant de prendre la décision d’organiser ce stage à Yaoundé au Cameroun, les responsables de l’équipe nationale de football du Cameroun avaient pensé, après l’échec de la piste tunisienne, à un regroupement au Congo ou au Gabon. Au point d’envoyer une mission d’inspection au Congo. Raison avancée : mettre les Lions Indomptables dans de bonnes dispositions de travail et assurer la sécurité. Pour éviter les multiples virées nocturnes des joueurs et autres visites des hommes de médias, des membres de familles et des filles régulièrement dénoncées dans la tanière des Lions. Mais, les dénonciations des journalistes et autres observateurs avertis qui se sont demandés en quoi le Congo pouvait être propice à un stage pour les Lions Indomptables qui jouent à Yaoundé au Cameroun, ont amené la Fécafoot et le Minsep à faire marche arrière.

« Nous ne comprenons pas pourquoi l’on est très frileux quand il s’agit des Lions Indomptables. Au cours d’une des réunions préparatoires à ce Cameroun – Cap Vert, nous avons posé la question de savoir si les Lions sont des super hommes au point que l’on devrait louer tout un hôtel avec tout ce que cela comporte comme dépenses, pour les mettre en sécurité. Tout simplement parce qu’en équipe nationale, ces joueurs sont permis de tout. Ils font ce qu’ils ne peuvent pas faire dans leurs clubs européens. Et, on ne dit absolument rien », révèle un membre de la commission des compétitions nationales à la Fécafoot. Ceci peut se confirmer par des propos tenus par certains joueurs – ils menaçaient de ne plus arborer le maillot des Lions Indomptables et disaient à haute voix qu’on aille le dire au président de la Fécafoot – après l’incident du vendredi 30 mai à l’hôtel Hilton. Pire, ils ont demandé qu’il n’y ait pas de conférence de presse d’après match en zone mixte. La Fécafoot et le Minsep ont obtempéré.

Pire, depuis l’incident du vendredi 30 mai, la Fécafoot et le Minsep ne se sont pas encore officiellement prononcés.



Source: Le Messager


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