Gpalé Sidiki, 27 ans, Oubda Dieudonné Mohamed, 29 ans, Konan Kouassi, 22 ans Jonathan Ameijibor, 23 ans et Kouadjo Nianké 32 ans sont les ivoiriens arrêtés dont il est question.
Ils ont été mis à la disposition de la police par le capitaine du navire battant pavillon brésilien à bord duquel ils ont frauduleusement embarqué au port d'Abidjan en Côte d'Ivoire, pour se rendre, croyaient-ils, en Allemagne. La police judiciaire procède à leur audition afin de s'assurer de leur véritable nationalité, avant de les rapatrier vers leur pays d'origine. De neuf au départ, ils ne sont plus que cinq en cellule, quatre d'entre eux ont été rapatriés vendredi dernier.
Les faits remontent au 14 avril 2008, les neufs compères qui préparaient leur coup depuis plusieurs jours racontent qu'ils ont emprunté une pirogue et pris en chasse le navire. En mer profonde et loin des regards, ils ont hissé une échelle faite en bambou au bout de laquelle ils avaient fixé des crochets. Se servant des crochets, ils ont accroché l'échelle sur la bordure arrière du bateau et se sont discrètement dissimulés dans la calle. Ils ne disent pas le sort qui a été réservé à la pirogue et à l'échelle. Mais tout porte à croire qu'ils étaient accompagnés d'une personne qui leur a facilité la manœuvre.
Ce plan aurait pu être parfait s'ils n'avaient pas oublié des détails importants. Après quatre jours passés dans la calle du bateau, les jeunes immigrants clandestins n'avaient ni eau ni nourriture et ont été obligés de sortir de leur cachette au port de Malabo en Guinée Equatoriale. Certains d'entre eux étaient malades. Ils ont été pris en charge et nourris par l'équipage du bateau qui, en fait, était parti du port d'Abidjan pour se rendre au Cameroun. Leur rapatriement est financé par le Capitaine du bateau qui assure par ailleurs leur alimentation quotidienne pendant leur séjour en cellule. Le dernier groupe sera rapatrié ce soir.
Source: Le Jour Quotidien
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